Au cœur de l’entretien L’Équipe, le président Kita évoque l’arrivée de Luis Castro au poste d’entraîneur, la gestion économique du club dans un contexte difficile et des tensions avec l’Olympique de Marseille sur le dossier Matthis Abline.
Luis Castro, un choix pour l’avenir
Le FC Nantes a officialisé un accord avec Dunkerque pour l’arrivée de Luis Castro. Selon Kita, les négociations ont été longues mais nécessaires : « C’est un club qui a aussi besoin d’argent, comme tout le monde. » Le président nantais insiste sur l’importance de la formation et confie à son fils, Franck Kita, la gestion approfondie des discussions avec le nouvel entraîneur. Il espère voir émerger une philosophie de jeu plus attrayante, tout en misant sur la jeunesse.
INFO L’ÉQUIPE. Nantes et Dunkerque ont trouvé ce mercredi un accord autour de l’arrivée de l’entraîneur portugais Luis Castro. Montant total : 750 000 euros, bonus compris.
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Un contexte financier sous tension
La crise économique n’épargne pas les clubs de Ligue 1, et Nantes est directement impacté. Kita revient sur les difficultés liées à la baisse drastique des droits TV et pointe du doigt la gestion de la DNCG : « On nous demande aujourd’hui des garanties bancaires pour commencer une saison. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi on nous met autant en difficulté. » Malgré cela, le président reste déterminé et prévoit un budget de 50 à 55 millions d’euros pour la saison à venir.
L’OM et le dossier Abline : le ton monte
Interrogé sur Matthis Abline, Kita se montre particulièrement ferme envers l’Olympique de Marseille. Il accuse le club phocéen de tenter d’exercer une pression excessive sur ses joueurs, comme cela a été le cas avec Rongier et Merlin. « Abline n’ira pas à l’OM, sauf s’ils paient une fortune, 50 M€ », affirme-t-il, fermant ainsi la porte à un départ à prix réduit.
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Des inquiétudes sur l’avenir du football français
Enfin, le président nantais aborde les difficultés structurelles du football français et dénonce la gestion actuelle des droits TV. Il critique le rôle de la Ligue et remet en question la présence de CVC dans le financement des clubs : « Il faudrait sortir CVC. » Pour lui, le football français doit impérativement se réinventer afin de retrouver sa valeur et sa stabilité.
Une interview qui risque de faire beaucoup parler chez les supporters nantais…