Comme une vieille rengaine, ce dimanche 17 septembre, un attaquant adverse, cette fois-ci Mohamed Cham, s’est présenté face à Rémy Descamps pour s’essayer à l’exercice du penalty, et presque comme une habitude, le portier nantais n’est pas allé chercher le ballon au fond de ses filets, victorieux de son duel.
Depuis qu’il porte le maillot du FC Nantes, c’est la 18ème fois que Rémy Descamps a du faire face à ce défi que représente un penalty, ou un tir au but. Une épreuve qu’il a appris à assimiler, jusqu’à en faire sa spécialité, et à côtoyer les statistiques des plus grands.
À en faire rougir Courtois, Ter Stegen ou Mendy
Selon l’étude Le guide utlime des penalties, publiée sur Facebook par l’institut InStat (un des leaders de l’analyse statistique de la performance sportive) le 6 février dernier, environ 25% des penaltys et tirs aux buts ne sont pas transformés.
Reste que, concernant notre portier nantais Rémy Descamps, cette statistique explose. C’est plus de 44% des penaltys et tirs aux buts subis par l’ancien parisien qui ne finissent pas en but !
Pour être plus précis, pour 18 penaltys/tirs aux buts subis, le géant d’un mètre quatre-vingt-seize en a arrêté 4, encaissé 10, et vu 4 autres passer hors du cadre.
En termes de penaltys/tirs aux buts arrêtés, Rémy Descamps établie donc une performance de 22% de parades. Soit autant que Jan Oblak, et plus que d’autres grandes pointures européennes telles qu’Ederson (18%), Thibaut Courtois (16%), Marc-André Ter Stegen (16%), ou encore Edouard Mendy (10%).
Également, il faut souligner que 22% des penaltys/tirs aux buts tirés contre Rémy Descamps finissent hors du cadre, ou sur un montant (comme contre Thaon en Coupe de France en janvier dernier). Une statistique qui n’est sûrement pas étrangère à l’envergure impressionnante de l’ancien gardien de Charleroi, qui est actuellement le deuxième gardien à la plus grande taille de Ligue 1. Avec son mètre 96, il n’est devancé que par le portier niçois Marcin Bulka et son mètre 99.