Formé au FC Nantes, Amine Harit fête ses 25 ans aujourd’hui. Flashback sur son aventure le long des bords de Loire.
Arrivé au FC Nantes à ses 15 ans, Amine Harit est passé avant par de nombreux clubs d’Iles de France avant d’arrivée dans la Cité des Ducs. En effet, il a notamment joué pour Argenteuil, le Red Star et le Paris Saint-Germain. Natif de Pontoise en banlieue parisienne, l’ancien Rouge et Bleu se souvient de cette époque. « J’ai porté les couleurs du PSG en jeune pendant trois mois. Je n’ai jamais vraiment été supporteur d’un club en Ligue 1. J’ai été formé à Nantes, donc j’ai des sentiments pour ce club que je porte dans mon cœur : il m’a donné la chance de devenir footballeur ».
Son passage à Nantes
Amine Harit arrive donc sur les bords de Loire en 2012, âgé d’une quinzaine d’années. Il passe d’abord trois ans en centre de formation avant d’intégrer l’équipe réserve en CFA. L’année suivante, il est sélectionné en Equipe de France U19 et remporte l’Euro 2016 ce qui lui permet de vivre son premier match en professionnel en étant titularisé contre Dijon lors du premier match de la saison 2016-2017.
Amine Harit s’impose rapidement dans l’effectif de René Girard et débute la plupart des rencontres positionné en numéro 10. A l’arrivée de Sérgio Conceição, il est replacé en ailier gauche et termine de moins en moins les matchs. Jusqu’à ne pas être dans l’effectif contre Bastia et le Lille « pour raison disciplinaire ».
Une mauvaise réputation ?
En 2018, Amine Harit se confie au journal L’Equipe sur sa réputation lorsqu’il était à Nantes. « J’avais l’image du petit con qui voulait sortir en soirée et qui n’était pas sérieux. C’était compliqué pour moi de changer cette perception ».
Mais l’actuel Olympien comprend le réaction des supporters. « C’est normal quand tu sors deux jours avant un match et que tu te fais choper. Les gens se disent : « C’est un petit con, lui. » Je comprends la réaction des gens. C’était une erreur. Si tu le fais ici, t’es mort. Si t’es un joueur important et que t’es explosé ou que tu te blesses trois mois, tu laisses ton équipe en galère, c’est normal que t’en paies le prix« .
Thomas P.