Des débuts prometteurs
Christian Karembeu est arrivé sur les bords de Loire à l’âge de 18 ans (1988) en provenance de l’île de Lifou, en Nouvelle-Calédonie. Il tape ses premiers ballons avec les Canaris avec la réserve du club en Division 3, actuel National. Il joue son premier match avec les professionnels deux ans plus tard en Coupe de France en tant qu’arrière gauche. Mais le tacticien des Canaris va rapidement le replacer au milieu de terrain. Au début de la saison 1991-1992, il devient titulaire indiscutable aux côté de Claude Makélélé.
La saison suivante, les Jaune-et-vert réalisent un très bon début de saison et Christian Karembeu est récompensé de ses bonnes performances en recevant sa première sélection avec les Bleus. Cette même saison, les Canaris s’inclinent en finale de la Coupe de France 3 à 0 face au PSG, après une exclusion de Karembeu pour contestation.
« J’ai pété les plombs ! Je n’insulte jamais les arbitres, c’est pas mon genre. Je suis timide… »
La confirmation
La saison 1993-1994 est dans la continuité de la précédente, les Jaunes finissent à la même place (5e). Ils sont éliminés de la Coupe de l’UEFA (C3) en 1/32e de finale.
La saison 1994-1995 résonnera et résonne comme une des plus grandes saisons de l’histoire du FC Nantes. Les hommes de Suaudeau enchaînent 32 matchs sans défaite et remportent le 7e trophée de Champion de France. Christian Karembeu évolue à plusieurs postes cette saison (milieu de terrain, arrière droit) mais principalement en tant que défenseur central en compagnie d’Eric Decroix.
A la fin de la saison, il rejoint la Sampdoria en Italie où il évoluera deux ans avant d’être transféré au Real de Madrid.
Le retour !
Cette saison, 27 après son départ des bords de Loire, Christian Karembeu est revenu sur les terres nantaises. En effet, à l’occasion des phases de groupe d’Europa League, l’ancien Canari et actuel directeur sportif de l’Olympiakos, est retourné à la Beaujoire pour voir son ancienne équipe affronter le plus grand club grec.
« Quand j’ai pris le bus et que je suis arrivé par une autre entrée, ça m’a fait bizarre. c’est pas ici qu’on entre habituellement. Puis je me suis rappelé que j’étais l’adversaire… »
Il en a profité pour retrouver son coéquipier et grand ami, Antoine Kombouaré.