La veille du retour des Canaris en Coupe d’Europe, Antoine Kombouaré a évoqué avec émotion son enfance à Nouméa en Nouvelle Calédonie. « Les gens sont très accueillants mais certains ont un vrai caractère. Ce sont des peuples de guerriers (rire) […] J’ai vraiment eu une enfance heureuse. Je faisais beaucoup de sport collectif : football, volley, basket, hand…J’ai touché un peu à tout« .
« Me retrouver à la tête du FC Nantes à jouer un match de Coupe d’Europe…je penserai à ma Nouvelle Calédonie »
Le Kanak est ensuite revenu sur son départ de son île natale. « A 15 ans j’ai eu une première touche mais mes grands-parents ont refusé car j’étais trop jeune. Donc je suis parti à 19 ans, quand le FC Nantes m’a contacté« .
« Le FC Nantes m’avait repéré et m’a proposé de faire un essai. Je m’en souviendrai toute ma vie. C’était ma chance, fallait que je la saisisse »
Des relations particulières
Après avoir parlé de son enfance de l’autre côté du Pacifique, Antoine Kombouaré a évoqué sa philosophie et sa vision des relations entre l’entraîneur, ses joueurs et son staff.
« A partir du moment où quelqu’un entre dans ce cercle de travail et de confiance, il devient un membre de ma famille »
« Ça fait 40 ans que je suis dans le foot et 20 que j’entraîne, les joueurs avec qui j’ai joué ou que j’ai entraîné restent toujours proche de moi […] Pour mettre en place mes idées, faut que je travaille avec des gens en qui j’ai confiance. Je leur dis souvent qu’ils ont deux contrat : un contrat avec le club et un contrat moral avec moi ».
🎬 « 𝗧𝗵𝗲 𝗘𝘂𝗿𝗼𝗽𝗮 𝗦𝗵𝗼𝘄 »
De son enfance en Nouvelle Calédonie à son arrivée à Nantes : portrait du coach Antoine Kombouaré.
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— FC Nantes (@FCNantes) September 6, 2022