Avant la confrontation cruciale contre le Stade Brestois, Jocelyn Gourvennec, l’entraîneur du FC Nantes, s’est exprimé en conférence de presse.
« Ils sont 5e en étant installés dans le haut de tableau depuis le début. C’est tout sauf le fruit du hasard. Ils ont une équipe très cohérente, qui ne bouge pas beaucoup. Ils font assez peu de changements, ils ont une équipe type, avec pas de blessés et très peu de suspendus. Ils travaillent sur la continuité et c’est ça qui donne de la valeur à l’équipe. Pour certains c’est peut-être une équipe surprise. Moi pour les avoir vu beaucoup jouer, ce n’est pas une surprise », a observé Gourvennec en analysant la force de l’adversaire.
Abordant ensuite l’aspect plus émotionnel du match, l’entraîneur nantais a souligné l’importance de ce retour à domicile après les événements tragiques récents concernant la mort de Maxime (supporter canari) : « Ce qui est un peu particulier là c’est que l’on va retrouver la Beaujoire avec notre public et puis ce sera le match d’après le drame qu’il y a eu… On a très envie de faire un gros match, un horaire particulier certes, mais on a envie de faire un gros match chez nous. On a envie de retrouver notre public, partager des émotions positives, gagner chez nous et continuer à gagner chez nous. »
Gourvennec a également mis en lumière les efforts nécessaires pour solidifier l’équipe sur le plan défensif : « On travaille toujours tout en même temps. Mais c’est vrai qu’on a pris trop de buts et qu’on doit corriger des choses. Mais corriger des choses, ce n’est pas être plus fort devant notre surface. L’animation défensive, on peut être bloc très haut, bloc moyen, ou bloc bas. Il y a des spécificités à chaque fois, mais on travaille aussi notre animation avec le ballon. Le meilleur moyen de bien défendre c’est aussi de mieux maîtriser le ballon. »
Affichant une ambition évidente, Gourvennec a exprimé son désir de voir son équipe viser plus haut : « Là aujourd’hui on est au milieu de tableau. Moi j’ai envie qu’on se fasse aspirer par le haut. Brest est un bon exemple d’une équipe qui se maintient dans le haut, sans que ce soit pour autant écrit en début de saison. Compte-tenu de notre expérience et de notre effectif, on doit vouloir être aspiré par le haut. Quand on voit ce qu’on a été capable de faire contre Nice ou Paris, on doit être capable de le faire sur la durée. »
Le successeur de Pierre Aristouy a terminé en faisant un petit clin d’oeil à Eric Roy, l’entraîneur du Stade Brestois, qu’il connaît particulièrement bien : « J’ai joué avec lui à Marseille, donc on se connaît bien. On avait fait une grande saison mais on perd le titre à la dernière seconde de la dernière journée. On a toujours eu une bonne relation. On s’est souvent croisés. C’est quelqu’un que j’apprécie. »