Après l’appel rejeté de Cardiff par le Tribunal du Sport, le club devait s’acquitter du montant du transfert d’Emiliano Sala (17 millions d’euros) en trois règlements : six millions d’euros dans un premier temps, puis un second versement du même montant, et enfin les cinq millions d’euros restants.
Le président de Cardiff, Mehmet Dalman, a récemment déclaré à la BBC Radio Wales : « Il y a beaucoup de discussions juridiques en cours et elles continueront, mais nous avons reçu notre première facture de Nantes. Nous n’avons pas payé et pour le moment nous n’avons pas l’intention de payer ». Le club est alors sous embargo sur les transferts. En effet, la Fifa a imposé une interdiction de transfert de trois fenêtres s’ils ne payaient pas.
Cardiff est actuellement en pourparlers avec l’EFL et la FIFA pour trouver une solution en attendant le verdict de la Cour fédérale suisse sur leur appel devant le Tribunal arbitral du sport, qui devrait être renvoyé au début de 2023. Pour autant le président se dit « confiant » et que le club serait en mesure de lever l’embargo avant la fenêtre de transfert de janvier.
« Nous travaillons dur pour nous assurer de pouvoir faire des affaires à ce moment-là (…) Les fans devraient-ils s’inquiéter que nous ne puissions acheter personne en janvier ? Oui et non. »
Une somme d’argent pas uniquement pour le FC Nantes.
Pour rappel, l’intégralité de cette somme ne sera pas versée au FC Nantes, puisque Bordeaux, ancien club du buteur argentin, avait négocié un pourcentage à la revente sur le prochain transfert du joueur. L’accord entre les Girondins et les Canaris prévoyait de reverser 50% du montant du transfert à Bordeaux (en l’occurence 8,5 millions d’euros).
