À seulement 17 ans, Mickaël Landreau connaissait ses premières titularisations en Ligue 1 avec le FC Nantes. Une précocité rare, qui l’a propulsé parmi les grands… mais à quel prix ? Dans une interview accordée à La Voix des Gardiens, l’ancien portier emblématique des Canaris confie le revers méconnu de cette réussite : une adolescence oubliée.
S3️⃣/E1️⃣1️⃣. Son duel face à #Ronaldinho reste légendaire 🥅 « Son » jeu à la nantaise, son goût des penalties, ses parades (quelques boulettes), @mickalandreau se livre en toute honnêteté.🐥 Sans oublier les Bleus, de l’Euro aux CDM🇫🇷
👉🏼L’épisode complet🎙️https://t.co/kTVTSgVZ06 pic.twitter.com/OgzNHsK1Ui
— La voix des Gardiens 🧤 (@LaVoixdesGdB) April 27, 2025
« Ce qui a été difficile pour moi, c’est que je n’ai pas eu d’adolescence », avoue-t-il.
« Je n’ai pas su ce que c’était de se découvrir en tant qu’adolescent, faire des sorties… »
Tandis que ses camarades du centre de formation profitaient des sorties et soirées du week-end, Landreau rentrait chez lui, se consacrant entièrement à un mode de vie rigoureux : école, entraînements, repos. Une routine intense, parfois austère, qu’il assume aujourd’hui comme l’un des facteurs clés de sa réussite.
« J’ai commencé à 17 ans et en plus j’étais plutôt très foot-école-foot-école… »
« C’est peut-être même aussi pour ça que j’ai réussi aussi vite. »
Ce sacrifice personnel, il ne le regrette pas, mais en mesure aujourd’hui pleinement le poids : celui d’avoir « squeezé » une période formatrice, pleine d’expérimentations, de découvertes, de libertés. Une forme de maturité précoce qui l’a rendu solide sur le terrain, mais sans doute plus fragile en dehors.