A moins d’un mois de la finale de la Coupe de France, Loïc Amisse, ancien joueur du FC Nantes, s’est exprimé sur la rencontre.
Formé au FC Nantes à la fin des années 60, Loïc Amisse a passé 17 années (1973-1990) en tant que professionnel chez les Canaris, remplissant son palmarès de trois titres de champion (1977, 1980 et 1983), d’une Coupe de France (1979) et même d’un titre de champion de D3 avec l’équipe réserve en 1974. Au fil des années, il devient un symbole du jeu à la Nantaise avec plus de 500 matchs en Ligue 1 avec les Canaris.
“QUI NE [SERAIT PAS NOSTALGIQUE DES ANNÉES 70/80] APRÈS CE QUE NOUS AVONS CONNU… MAIS J’AI BON ESPOIR DE RETROUVER DANS LE CLUB LES VALEURS QUI ONT FAIT SA FORCE” – LOÏC AMISSE
Pour l’ancien Canaris, c’est une certitude : les Jaunes et Verts sont les favoris pour cette finale de Coupe de France. « Ils ont prouvé face à Monaco ou le PSG qu’ils étaient capables de se mettre au dessus des meilleurs sur un match […] Je les vois gagner 2-1 après une entame de match tendue, où les deux équipes vont se renifler avant de se lâcher ».
C’est un grand plaisir de retrouver le FC Nantes parmi les meilleurs, avec une équipe plus conforme aux valeurs du club
Ces bons résultats sont forcément dus également au coach qui a su rebâtir une nouvelle équipe avec une nouvelle dynamique. « [Antoine Kombouaré] est reparti avec le même groupe que la saison dernière mais avec de bien meilleurs résultats. Il a su fédérer […] avec des joueurs qui ont adhéré à son discours et qui se sont remis au travail dans une bonne ambiance« .
Il y a tellement de temps que les supporters attendent ça, qu’ils n’ont plus vibré de la sorte, que cette finale est vécue comme un événement beaucoup plus fort qu’à notre époque
Loïc Amisse a conclu en adressant ses conseils de Champions de France aux Canaris avant la finale. « Qu’ils se lâchent pour ne pas avoir de regrets. En 1983, face au PSG (défaite, 2-3), nous avions eu les occasions pour faire la différence sans parvenir à concrétiser. Ils vont avoir des occasions, il faut qu’ils les mettent au fond. En 1979, […] on l’a gagné au mental ! C’est aussi au mental qu’ils vont aller la chercher. Une finale, ça se gagne« .
Thomas P.