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Coupe du Monde : les destins croisés de Didier Deschamps et Antoine Kombouaré

Avant la Coupe du Monde, Antoine Kombouaré et Didier Deschamps ont échangé par questions interposées dans une interview de Ouest-France.

Dans les colonnes de Ouest-France, la semaine passée, les entraîneurs des clubs de l’Ouest ont posé leurs questions au sélectionneur de l’Équipe de France. Antoine Kombouaré en a profité pour lui lancer un appel. « À quand un retour à la Beaujoire, d’autant plus maintenant que j’y suis ? » Réponse de Didier Deschamps : « Il y en a un qui va arriver, de par l’adversaire aussi. Après je ne peux pas être partout. (…) Je ne sais pas encore quand, mais oui je vais retourner à la Beaujoire ! »

Par ces questions-réponses interposées, le quotidien a rappelé les deux tacticiens aux bons souvenirs de leurs années nantaises. « J’ai un attachement particulier à Nantes et à Antoine, depuis nos années là-bas. On s’apprécie énormément : même si on est différent, le Kanak est comme le Basque dans le mode de fonctionnement, on est des fidèles ! » a ajouté le champion du Monde.

À l’école nantaise.

Formés à la Jonelière, le milieu et le défenseur ont en effet évolué quatre ans ensemble sous les couleurs jaune et verte en Ligue 1 (1985-1989). En fidèles représentants du succès de la formation nantaise, ils ont fait leurs armes sous les ordres de Jean-Claude Suaudeau. Le plus étonnant ? Durant cette période, les Canaris n’ont glané aucun trophée. Ils ont toutefois terminé vice-champions de France et atteint les quarts de finale de la Coupe de l’UEFA en 1986.

Didier Deschamps et Antoine Kombouaré à la Beaujoire (Michel Barrault / Onze / Icon Sport).

Socialisés au « jeu à la nantaise » dans sa forme la plus élaborée, Deschamps comme Kombouaré n’en ont pourtant pas importé les grands principes dans leur carrière d’entraîneur. En 2011, Robert Budzynski, ancien directeur sportif du FCN, l’évoquait pour RMC Sport : « Ils continuent à raisonner collectif, beau jeu, mais d’autres éléments sont venus se greffer, dont l’obligation de résultats à tout prix. »

Une histoire de Classiques.

Après avoir quitté les bords de l’Erdre, le Basque et le Kanak se sont recroisés au sommet du championnat de France : l’un devenu marseillais et l’autre parisien. Entre 2009 et 2012, ils occupaient d’ailleurs les bancs de ces deux clubs. Suffisant pour disputer quelques « Classiques » marquants. En novembre 2011, les Phocéens de Deschamps avaient étrillé le PSG de Kombouaré, tout juste passé sous pavillon qatarien (3-0).

 

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