Entre blessures et propos déplacés envers Pierre Aristouy, Fabien Centonze a surtout fait la une en dehors des terrains, dans la lignée d’un passage au FC Nantes qui ne restera pas gravé dans les annales, laissant place à de la frustration tant le joueur pouvait être performant au FC Metz.
Descendu d’un cran supplémentaire dans la hiérarchie défensive du FC Nantes depuis l’arrivée de Kelvin Amian, le latéral de 28 ans a pris la direction de l’Hellas Vérone, en Italie.
Son aventure transalpine
Après des débuts difficiles en Italie avec deux titularisations sur huit matches possibles, le natif de Voiron a fini par s’imposer avec Vérone. D’abord devancé par le jeune latéral camerounais, Jackson Tchatchoua, les contre-performances successives de ce dernier ont poussé Marco Baroni à faire confiance à Fabien Centonze. Titulaire sur cinq des six derniers matchs, le latéral de 28 ans retrouve de la confiance et du rythme en Italie. Passeur décisif notamment face à l’Atalanta (2-2), il a connu une période similaire avec Nantes l’année passée avant que le mental ne faillisse suivi d’une blessure, comme un éternel recommencement dans la carrière d’un joueur pourtant talentueux.
L’Hellas Vérone pointe à la 14e place de Serie A, avec deux points d’avance sur le premier relégable, Empoli, à deux journées du clap de fin de cette Serie A 2023/24.
Son prêt étant assorti d’une option d’achat à hauteur de 3,5 millions d’euros, la chance de le voir être levée reste infime. Tout d’abord, cela dépendra forcément d’un maintien ou non de l’Hellas en première division et surtout du poste de latéral droit qui a posé problème tout au long de la saison des « jaunes-et-bleus ». Vérone recherche d’ores et déjà des solutions à ce poste en vue du mercato estival. Fabien Centonze retrouve du rythme et des sensations sans pour autant briller de mille feux. L’option d’achat assortie au prêt reste élevée. Affaire à suivre…