AccueilActusEn 2023-2024, la VAR a perdu en efficacité en Ligue 1

En 2023-2024, la VAR a perdu en efficacité en Ligue 1

Dans une saison où les Nantais se sont souvent retrouvés frustrés face à des décisions arbitrales, l'assistance vidéo n'a pas apporté la même satisfaction qu'en 2022-2023.

Ce sont des statistiques qui risquent de réveiller certaines revendications. En effet, alors que les 20 clubs de Premier League se sont réunis il y a une semaine pour discuter de l’avenir de la VAR, et soumettre la fin de son utilisation à un vote, la contestation de cet outil technologique se fait de plus en plus prégnante.

Comme chaque année depuis l’instauration de celle-ci, la Direction Technique de l’Arbitrage a partagé les chiffres officiels de l’assistance vidéo concernant la saison 2023-2024 du championnat de France, et un premier chiffre est parlant. Alors qu’en 2021-2022, 75% des erreurs manifestes avaient été corrigées par la VAR, la part était montée à 83% en 2022-2023, un record. Pourtant, cette saison, surprise : la VAR n’a corrigé « que » 72% des erreurs manifestes commises.

Deux grilles d’analyse

À partir de ce chiffre, deux discours s’opposent, et s’entendent.
D’abord, celui consistant à souligner une baisse de plus de 11% d’erreurs corrigées, un gouffre qui a permis à 35 erreurs manifestes de demeurer. Pourtant, la VAR n’est pas fondamentalement moins intervenue que l’année dernière, avec une baisse de seulement 7%, passant de 3,3 interventions par journée à 3,1.

De l’autre côté, un point de vue plus optimiste permet d’observer que, tout de même, ce sont 89 erreurs manifestes qui ont été corrigées au cours de la saison. Des erreurs potentiellement décisives, car elles concernent soit la validation d’un but, une situation de penalty, un carton rouge direct, ou une erreur d’identité d’un joueur sanctionné. Une vision optimiste qui prête également attention au spectacle, car si la VAR a bien évolué dans un domaine, c’est le temps de décision. Là où la saison dernière, le temps d’analyse moyen était de 101 secondes, il est passé à 88 secondes, juste en dessous de la limite symbolique de la minute 30.

Bref, car avec une telle assistance technologique, l’exigence doit être toujours plus haute, une telle baisse des résultats ne peut être que particulièrement décevante. Reste que, les chiffres restent clairs et sans appel, depuis 6 ans, cette année comprise, l’ajout de la technologie dans notre Ligue 1 ne fait que supprimer une quantité importante d’erreurs, pour le bien de l’équité.

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