Après plus de quatre ans de désillusions, Papy Djilobodji a trouvé en Turquie son refuge pour renaître de ses cendres.
Désillusion après le départ
Il quitte son club formateur, Nantes, en 2015 pour voir plus grand, peut-être trop grand. Avec une signature à Chelsea, sans la réussite espérée.
En manque de temps de jeu, pas forcément dans les plans de José Mourinho, il fut finalement envoyé en prêt en Allemagne. C’est au Werder Brême (Bundesliga) qu’il reprit peu à peu espoir dans l’une des élites du football. Malheureusement pour lui, ce sera une désillusion : Chelsea ne souhaite pas poursuivre avec l’ancien nantais.
Une saison et une chance jamais saisie par le Sénégalais, impuissant face à la concurrence. À Sunderland, Dijon, et enfin Guingamp, Papy Djilobodji fut véritablement dans le flou, et à 31 ans, il était grand temps de prendre des décisions.
Renaissance en Turquie
Son bonheur, le Sénégalais le retrouve en Turquie où il signe en 2019 à Gaziantep. Depuis, le grand défenseur retrouve du plaisir, et ça se voit sur le terrain. Après quatre années de loyaux services, il quitte son club, libre, pour s’engager avec le Fatih Karagümrük, l’été dernier. Club important en Turquie, afin de l’aider à remonter en première division après la relégation de la saison dernière.
Sans surprise, le Sénégalais domine le championnat de Trendyol 1. Lig, avec des prestations défensives abouties et enfin un premier but. Lui qui avait inscrit 5 buts TTC, l’an passé, a ouvert son compteur but ce week-end face au Yeni Malatyaspor. Une tête croisée pour ouvrir le score d’un match, nettement dominé par son équipe (6-1).
On suivra avec attention la fin de carrière de notre ancien grand espoir qui rêvait de gloire.