Aujourd’hui âgé de 31 ans, Valentin Eysseric brille de mille feux avec le Fatih Karagümrük. Auteur de cinq buts et de sept passes décisives, il est le maître à jouer de son équipe. Des statistiques qu’il avait déjà su réaliser lors de sa première saison en Turquie (2021-22) alors qu’il jouait avec Kasimpasa. C’est dans le jeu que le Français illumine le championnat de sa patte droite. En Turquie depuis trois ans désormais, Valentin Eysseric semble s’y plaire footballistiquement.
Un passage à Nantes dans une période particulière
Formé à l’AS Monaco, c’est à l’OGC Nice que le natif d’Aix-en-Provence s’est révélé. Prêté deux saisons à l’AS Saint-Etienne en 2015, il signe à la Fiorentina en 2017. En manque de temps de jeu, Nantes le relance à l’hiver 2019 marqué par la disparition d’Emiliano Sala. Eysseric rejoint la cité des Ducs pour un prêt de six mois assorti d’une option d’achat de 3 millions d’euros. Peu utilisé, apparaissant seulement à cinq reprises pour trois titularisations, et régulièrement blessé, son passage au FC Nantes ne restera pas dans les annales.
Toujours en manque de temps à son retour en Italie, c’est en Turquie que le milieu offensif trouvera son bonheur. Valentin Eysseric rejoint Kasimpasa contre 1,5 million d’euros, où il retrouve l’ancien lorientais et nîmois, Umut Bozok, avec qui il forme un duo prolifique lors de la saison 2021/22. L’attaquant franco-turc plante 20 buts et délivre 7 passes décisives. De son côté, l’ancien milieu des Canaris est décisif à 12 reprises en championnat. Après une deuxième saison plus discrète mais toujours correcte, il rejoint le Fatih Karagümrük en septembre dernier.
Bien que son équipe joue le maintien en bas de tableau, Eysseric rayonne en Super Lig. Le site sportif Sofascore le positionne même comme deuxième meilleur joueur du championnat dans la saison régulière, entre Dries Mertens et Mauro Icardi. Le Français est un atout de poids pour son équipe, qui retrouve la forme ces derniers temps après un début de saison complètement raté, en partie dû à l’arrivée tardive d’Eysseric en septembre. 17e et relégable, le Fatih Karagümrük joue sa survie à un point du premier non relégable dans une lutte impliquant six clubs pour quatre places en Super Lig la saison prochaine.