Une carte publiée par MeteoFootMaps révèle une vérité troublante : certains clubs de Ligue 2 affichent une assise financière plus solide que celle du FC Nantes, pourtant évoluant en Ligue 1. Un paradoxe qui interroge le modèle économique des Canaris.
Sur le réseau social X, MeteoFootMaps partage une visualisation qui met en lumière les budgets relatifs des clubs de football français. Le constat est saisissant : des équipes de Ligue 2 y apparaissent avec une “richesse” ou du moins des moyens estimés supérieurs à ceux du FC Nantes.
💰 116 MILLIARDS ! Le Paris FC a vraiment touché le gros lot ! Bien sûr ce n’est pas le budget du club mais tout de même, de quoi voir venir.
QSI avec le PSG est 3e, l’OM 11e,l’OL n’est pas là..!
➡️ Voici selon @Sportunefrance les 15 clubs français aux propriétaires les PLUS… pic.twitter.com/DLwjHLrbdx
— MeteoFoot (@MeteoFootMaps) October 7, 2025
Des finances sous pression
Le FC Nantes n’est pas un club pauvre. Sa structure, son histoire, et sa base de supporters lui assurent une certaine assise. Pourtant, dans le contexte économique du football français, ce niveau de moyens n’est plus suffisant pour rivaliser. Le FC Nantes souffre notamment de la baisse spectaculaire des droits de diffusion, qui auraient chuté de 76 %, amputant une source majeure de revenus.
Par ailleurs, le club vit sous perfusion : son propriétaire, Waldemar Kita, aurait injecté entre 35 et 40 millions d’euros pour couvrir les déficits et maintenir l’équilibre financier.
Des clubs de Ligue 2 plus armés ? Le grand paradoxe
Dans le détail des budgets estimés pour la saison 2024-2025, les 18 clubs de Ligue 2 cumuleraient plus de 200 millions d’euros, soit une moyenne proche de 11 millions par club. Cela paraît modeste, mais certains clubs de l’antichambre, portés par des investisseurs ou des partenaires puissants, dépassent les attentes.
Cette inversion des rapports de force financier laisse entrevoir une compétition faussée : des clubs censés incarner l’outsider disposent d’une force de frappe que même des clubs de Ligue 1 gérés plus modestement peinent à égaler.

