Il y a vingt ans jour pour jour, le FC Nantes était sacré champion de France pour la huitième fois de son histoire.
Il était une fois une époque, où la jeune équipe des Canaris régnait sur le championnat français. Constitué de Mickaël Landreau, Stéphane Ziani, Frédéric Da Rocha, Marama Vahirua ou encore Pascal Delhommeau, le FC Nantes avait les ressources pour s’imposer dans un championnat exigeant. La moyenne d’âge de cette équipe nantaise était de 22 ans et plus de 80 % de l’effectif étaient originaires du centre de formation des Jaune-et-Vert. Le jeu à la nantaise, la qualité de recrutement et la philosophie du club étaient clairement au-dessus des autres clubs de Ligue 1.
« Tout seul, on peut avoir du talent, mais c’est ensemble qu’on en aura la quintessence et qu’on pourra démultiplier la qualité, les valeurs. » (Raynald Denoueix, coach du FC Nantes)
La ville de Nantes était entièrement mobilisée pour soutenir le fameux XI de départ des Jaune-et-Vert. Le club du FC Nantes se reposait beaucoup sur les qualités physiques de la jeune génération et également sur le très bon recrutement de Robert Budzynski, ancien directeur sportif du FC Nantes. C’est d’ailleurs grâce à lui, que Viorel Moldovan ou encore Mario Silva, intégreront l’équipe. Les mentalités étaient différentes et les objectifs l’étaient également.
De la gloire à la désillusion
Vingt ans plus tard, la gestion du club est agitée et les mentalités sont totalement différentes. Aujourd’hui, le FC Nantes recrute continuellement, sans réellement laisser de chance à de futurs prodiges du centre de formation. Les Canaris sont mal en point dans le classement général et présentent désormais les mêmes objectifs : le maintien en Ligue 1. Finalement, c’est toute une équipe qui se mobilise pour les valeurs du club. Alors certes, les joueurs ne visent pas le haut du tableau, mais ils veulent s’en sortir ensemble.
Donatien G.