Interviewé par un média sur le football camerounais, Castelletto revient sur le maintien, la finale de Coupe de France et sa relation avec le coach.
En interview sur le compte Instagram de La Tanière (la rediffusion est d’ailleurs disponible sur leur page Instagram), le défenseur central a dans un premier temps évoqué son parcours, avant d’arriver au FC Nantes. « Je rentre à Clairefontaine à 12 ans. J’étais encore dans Paris, mon père venait me chercher le vendredi soir et me redéposait le dimanche soir, donc cela m’a aidé. »
Puis, viennent les premiers pas dans le monde pro, à Auxerre. Comme il l’explique lui-même, le football comporte une part de chance, qui a joué en sa faveur à ce moment-là. « Franchement, j’ai eu de la chance. En U19, je jouais arrière central. Le coach me dit « je vais te tester arrière droit ». Il continue à me faire jouer à ce poste. » Il évolue ainsi à un poste qui ne lui convient pas, et le fait savoir à son coach, qui lui répond qu’il y a actuellement une disette d’arrière droit. « Ca rentre d’une oreille, mais ça sort de l’autre, je veux prendre du plaisir à mon poste.
Il y a un blessé en CFA, je me retrouve à jouer en CFA arrière droit. A ce moment là, le coach des pros était là et regardait le match. Je fais un super match, et il m’appelle. A ce moment-là, il y a un suspendu chez les professionnels et le deuxième arrière droit, ils n’étaient pas contents de lui. Finalement, je termine la saison avec les A. »
La désillusion au Red Star
Après avoir signé à Brugge de manière un peu précipitée, Jean-Charles retourne en Ligue 2, en région parisienne. « Je décide d’aller au Red Star car je connaissais la Ligue 2, ils ont failli monter, je suis chez moi à Paris et je vais jouer mes matchs. Mais malheureusement, on descend en National cette année. J’avais fait un super match contre Brest et Furland me voulait déjà quand j’étais à Auxerre, et ça s’est passé comme ça. » C’est ainsi qu’il s’engage au Stade Brestois !
« On était au fond et on est sorti des enfers. »
Puis, vient le moment d’évoquer son aventure avec les Canaris. « La saison où on est relégable, c’était dur. C’était vraiment cuit. On était au fond et on est sorti des enfers. On était dix-huitième avec sept victoires d’affilée, c’était vraiment chaud, et c’est là que le mental est sorti. Le coach nous a inculqué quelque chose, on se bat les uns pour les autres, on est une famille. Après ces sept victoires et le maintien, il ne pouvait plus rien nous arriver. On avait connu le fond, on ne pouvait connaître que la joie. On savait ce qu’il ne fallait pas refaire. »
-« Par quels joueurs tu as été le plus impressionné en jouant avec lui ? » La Tanière 237
-« Ludovic Blas techniquement il est bon , Toko Ekambi qui est un jouer super intelligent, Zambo physiquement c’est un monstre » J.C Castelleto #Lataniere237 #LionsIndomptables pic.twitter.com/6UCOX9Xb2o— 🅛🅐 🅣🅐🅝🅘🅔🅡🅔²³⁷🦁 (@lataniere237) July 20, 2022
Du cauchemar au rêve
C’est alors que l’équipe se transforme. Après une bonne saison 2021/22, Nantes explose de joie en soulevant la Coupe de France, un an après une saison catastrophique. Forcément, un super souvenir pour le Camerounais. « Au Stade de France avec tous les supporters […] tu te dis que tu vas jouer la Coupe d’Europe. Sur le moment, tu ne réalises pas. C’était vraiment une sensation et un souvenir inoubliable ! »
« On a une certaine relation avec lui [A.K] »
Enfin, il évoque sa relation avec Antoine Kombouaré. « Il nous parle beaucoup à nous, défenseurs. Comme il a joué au même poste, il sait ce qu’il faut faire et ne pas faire. On fait souvent des vidéos après les matchs pour analyser, et ça t’aide. Il sait que les défenseurs sont les derniers à avoir le ballon, donc si on fait n’importe quoi, on peut sauver une équipe comme la mettre dans la merde. On a donc une certaine relation avec lui. »
Nicolas GUINAUDEAU