Cette saison, le défenseur des Canaris doit confirmer les promesses d’un exercice 2021-2022 abouti. Quelles perspectives ?
Depuis août, presque tout a souri à Jean-Charles Castelletto. Après avoir contribué à la qualification du Cameroun pour le Mondial qatari de l’hiver prochain, le défenseur a remporté le second trophée majeur de sa carrière avec le FC Nantes. La juste récompense d’une année convaincante où l’ancien Brestois a brillé par sa régularité et sa solidité au cœur de la défense.
Pari réussi.
Arrivé avec le statut d’un joueur de rotation, Castelletto s’est fait une place de choix dans le dispositif à trois défenseurs taillé sur mesure par Antoine Kombouaré. Rugueux et solide dans les duels, il s’est notamment distingué par sa bonne lecture du jeu sans ballon et son efficacité défensive. Sa régularité est également à saluer : en 27 matches de Ligue 1, il obtient une moyenne correcte de 5.2 aux notes de l’Équipe.
À l’aube de sa troisième saison en terre nantaise, le Camerounais peut encore progresser. Il y a quelques semaines déjà, Foot Mercato indiquait qu’il faisait l’objet d’un intérêt de Valence. « Je suis content de rester et d’avoir prolongé car j’aime le club » avait-il toutefois déclaré en conférence de presse. Et pour cause, l’exercice qui se profile a tout d’un défi séduisant. À 27 ans, Jean-Charles Castelletto va connaître sa première expérience européenne et disputera également la Coupe du Monde en novembre.
Une saison décisive.
« On a un super groupe, ce serait bien de garder le même effectif et de l’étoffer avec la Coupe d’Europe qui arrive » affirmait le joueur en fin de saison (Ouest-France). Pierre angulaire du collectif jaune et vert, Castelletto peut en effet compter sur la bonne dynamique de l’équipe pour monter en grade. Mais la saison qui s’ouvre est déjà décisive. En Europe et surtout en championnat – où il retrouvera Auxerre, son club formateur – le défenseur se sait attendu par les fidèles du FC Nantes.
Mathis Beautrais.