Court, mais intense. Selon les informations de France Bleu Loire Océan et de Ouest-France, David Amaré a été démis de ses fonctions au sein du FC Nantes. Intronisé en tant que directeur de la sécurité au début de l’été, l’homme a été remercié ce vendredi et quitte donc officiellement le club. Quelques semaines d’activité lui auront suffi pour se retrouver au cœur de plusieurs polémiques.
En guerre contre la Brigade Loire
Policier de métier, David Amaré était, avant son arrivée au FCN, chargé de la collecte d’informations au sujet des plus fervents supporters nantais pour les services du renseignement territorial. À l’annonce de sa mise en disposition pour rejoindre le club, les représentants de la Brigade Loire et de l’Association nationale des supporters avaient immédiatement alerté quant à une possible prise illégale d’intérêt.
À peine établi au poste de sécurité du stade de la Beaujoire, l’homme est entré en conflit avec le groupe ultra nantais, tentant d’interdire son matériel d’animation pour empêcher l’utilisation de fumigènes en tribune. À Lille, contre Monaco et contre Marseille, les supporters étaient toutefois parvenus à entrer au stade avec tous leurs drapeaux, tambours et autres mâts d’animation. Et ce, toujours en appelant au calme.
Une enquête de la « police des polices »
Le 6 septembre, on apprenait par Presse Océan que David Amaré faisait l’objet d’une enquête de l’Inspection générale de la police nationale. La Haute autorité pour la transparence de la vie publique ayant émis un avis défavorable à son maintien en poste compte tenu de ses antécédents avec les ultras nantais, l’institution policière a été saisie pour statuer sur un risque de conflit d’intérêt. Le prolongement de son aventure au FC semblait donc compromis.