Dans une interview Ouest-France, le prêtre de la paroisse de Carquefou, commune dans laquelle Emiliano Sala habitait, s’exprime.
« Sa façon de prier était impressionante » père Guillaume Le Floc’h
Émiliano Sala était quelqu’un de très croyant. Le père Guillaume Le Floc’h, prêtre de la paroisse de Carquefou, le confirme :
« Avant chaque match, il allait prier devant Notre-Dame la Blanche, une chapelle à gauche du chœur de l’église. Ce qui était impressionnant, c’était sa façon de prier, on sentait dans sa prière une forte intensité. »
« Émiliano est le symbole de la façon dont on gère les transferts. Il était très bien ici. » père Guillaume Le Floc’h
Plus loin, le père Guillaume Le Floc’h garde un goût amer du transfert de l’attaquant argentin, comme beaucoup de supporters :
« […] Je crois que la justice est très importante pour faire un travail de vérité et nous conduise à la paix, et je dis ça dans le contexte que vit l’Église. Ce qu’il y a dans l’histoire d’Émiliano, c’est l’évolution du foot business, et je supporte le FC Nantes. Il y a un malaise avec ce sport qui a des côtés géniaux. Émiliano est le symbole de la façon dont on gère les transferts. Il était très bien ici. Il était dans une réussite professionnelle, il aurait pu finir la saison. »
« On a fait un santon d’Émiliano, il sera dans la crèche à Noël » père Guillaume Le Floc’h
Le prêtre de la paroisse tient à lui rendre hommage jusqu’au bout :
« À Carquefou on fait une crèche progressive sur plusieurs siècles : l’an dernier, on a fait un santon d’Émiliano, il sera encore dans la crèche à Noël. »
Un très joli geste, qui permet de laisser une certaine présence d’Émiliano Sala dans l’église qu’il fréquentait tant.
Bastien C.