Acclamé par la Beaujoire peu après le coup de sifflet final, Pierre Aristouy va passer une semaine de trêve internationale plus reposante qu’attendu. Après le dégel des relations avec ses dirigeants, ses protégés ont obtenu un point précieux, au forceps contre l’OM et malgré une infériorité numérique. Il a salué « un point extraordinaire sur le plan mental ». « J’ai dit aux joueurs qu’ils m’avaient épaté dans leur engagement. »
Eray Cömert remarqué
Au micro de Prime Vidéo, le technicien nantais est revenu sur les différents faits de jeu qui ont marqué le scénario spectaculaire de cette rencontre. « On a joué quasiment 95 minutes à dix contre onze contre Marseille. Et on a su revenir au score, accrocher un résultat dans ces conditions. (…) On a eu des sorties de balle qui nous ont donné la possibilité d’avoir des opportunités. »
Éprouvée contre Monaco et déstabilisée rapidement par l’expulsion de Bastien Meupiyou, l’arrière-garde nantaise était au cœur de toutes les attentions. « Eray Cömert a monté que sa présence faisait du bien dans les réflexes tactiques et l’attitude défensive. Tout ça est en chantier, mais j’ai vu de belles choses. (…)Défendre à trois ou à quatre, c’était l’hésitation en avant match. On n’a pas eu le choix. Une infériorité numérique resoude, oblige aussi à plus de concentration. »
« Du travail, de la patience, du calme »
Pierre Aristouy a évoqué dans la foulée la situation du jeune défenseur central, renvoyé à la douche moins de dix minutes après le coup d’envoi, puis aperçu en tribune auprès de Nathan Zézé, convalescent. « Je suis malheureux pour Bastien qui aurait rêvé d’une meilleure première. C’est l’apprentissage, ce n’est pas une catastrophe et personne ne lui en veut. » Pour rappel, Bastien Meupiyou s’est rendu coupable d’un accrochage à l’entrée de la surface de réparation.
L’entraîneur nantais a aussi précisé que la sortie d’Adson, très remuant en première mi-temps, était due à une lésion musculaire. Il n’a pas manqué de rappeler son importance dans la tenue du ballon avant les citrons. Et de conclure, sourire en coin : « La vie d’entraîneur professionnel demande de la patience, du travail, du calme. Et je commence à l’acquérir. »