Notamment la présence de Marcus Coco, préféré à Ronaël Pierre-Gabriel sur le flanc droit de ce système nantais.
Il faut dire que l’ancien Guingampais n’avait plus été titulaire depuis la réception de Monaco, à la fin du mois d’août (3-3). Il a d’ailleurs avoué lui-même, au micro du club après la rencontre, avoir vécu cet épisode difficilement tout en gardant à l’esprit qu’il aurait de nouveau l’occasion de se montrer.
Et bien, c’est chose réussie. Dans un bloc très solide et nettement dominateur, il a dynamisé le côté droit de l’attaque nantaise, tout en restant très concentré à l’image de son équipe. Comme un symbole, c’est lui qui vient libérer les Nantais en ouvrant le score, opportuniste à bout portant pour punir l’erreur de Nyamsi et permettre aux Canaris d’ouvrir le score dans la rencontre.
Les offensives des Jaunes-et-Verts sont majoritairement passées par le coté droit de Coco où il a très bien pu combiné avec Florent Mollet et Jean-Charles Castelletto, avec 93% de passes réussies, vendredi soir, pour le natif des Abymes en Guadeloupe.
Il a également été impliqué sur le second but nantais, auteur d’un centre millimétré pour Simon, dont la tête a touché le poteau avant que Samuel Moutoussamy ne suive la suite de l’action pour inscrire son premier but depuis 93 matches de Ligue 1.
Un but au meilleur des moments pour Samuel Moutoussamy
L’international congolais, autre surprise du soir à la Meinau, en grande difficulté à Rennes la semaine passée, avait laissé penser qu’il avait manqué sa chance. Cependant, il a profité de la sortie sur blessure de Douglas Augusto peu avant la mi-temps. Auteur d’une entrée très solide, jamais évidente en cours de match, il a su apporter sa hargne et a été opportuniste pour conclure une énorme occasion nantaise (58e).
Ce sont donc deux joueurs en manque de confiance qui ont permis au FC Nantes de s’imposer avec maîtrise face au RC Strasbourg, prouvant que Pierre Aristouy parvient à maintenir l’ensemble de son effectif concerné. De quoi relancer certains garçons en difficulté ?