Après une saison où il n’a pas été épargné par les blessures, le métronome des « Jaunes-et-Verts » a bien repris du poil de la bête.
Son caractère et son investissement pour l’équipe lui ont offert l’opportunité de porter le brassard de capitaine. Pierre Aristouy avait alors salué un joueur au comportement exemplaire alors même que la saison de l’Espagnol oscillait entre méforme et blessures.
L’omniprésence de Chirivella dans le jeu nantais
Cette saison, Pedro nous refait du Chirivella, meneur de jeu reculé, qui alimente le jeu canari par sa qualité de passe et sa fougue « espagnole », celle qui avait fait de lui un joueur clé d’Antoine Kombouaré lors du sacre en Coupe de France (2022).
L’ancien joueur de Liverpool a aussi vu débarquer à ses côtés Douglas Augusto, un joueur combattif pas gêné non plus balle au pied. Ensemble, ils forment une vraie belle satisfaction de cette première partie de saison.
Toujours est-il que le retour de l’influence forte de Chirivella se ressent aussi en chiffre. C’est très simple : à la mi-saison, l’Espagnol totalise 941 passes délivrées. Aucun milieu de terrain n’en fait plus que lui en Ligue 1.
Si on élargit cette statistique à l’ensemble des joueurs du championnat, Pedro pointe à la septième place derrière Dante, Skriniar, Marquinhos, Todibo, Alexandro et Hakimi. Tous des défenseurs dont la position plus reculée leur offre plus l’occasion de « faire tourner ».
Aux côtés d’un des meilleurs tacleurs de Ligue 1 en la personne de Douglas Augusto, cette paire dans l’entrejeu des Canaris est très performante. On suivra avec attention si Pedro Chirivella maintient une telle influence dans le jeu canari avec Jocelyn Gourvennec.