Six mois après son arrivée à Nantes, Ignatius Ganago est sur la pente ascendante. Recruté pour 4 millions d’euros dans les derniers instants du mercato d’été, le Camerounais a mis du temps à prendre ses marques. Mais après quelques mois, il a su s’affirmer et s’est montré décisif dans plusieurs matches cruciaux. Et ce bien qu’il ne se soit pas imposé comme un titulaire indiscutable. Que faut-il en retenir ?
Des débuts en demi-teinte.
Avec deux attaquants axiaux recrutés durant l’été, le FC Nantes s’était donné pour mission de remplacer Randal Kolo Muani, parti libre à Francfort. Et si Mostafa Mohamed et Ignatius Ganago n’ont pas les qualités techniques du natif de Bondy, les deux joueurs se sont affirmés comme des alternatives plutôt solides.
Positionné sur un côté lors de ses premières apparitions en jaune et vert, le Camerounais a d’abord peiné à se montrer efficace. Face à Lorient, à la mi-septembre, il débutait son premier match dans l’axe. Un succès symbolisé par un but et une passe décisive malgré la défaite nantaise (3-2). Alors, Antoine Kombouaré a testé différents systèmes pour optimiser au mieux les différents profils de ses offensifs.
Plusieurs entrées décisives.
Avec quatre buts et deux caviars en 19 matches, toutes compétitions confondues, Ganago a donc nettement progressé au sein de l’équipe nantaise. La plus notable de ses réalisations ? Le but de la victoire inscrit dans les derniers instants de la réception de Qarabag, en coupe d’Europe. « On est super contents de lui, il a mis un peu de temps pour trouver ses marques, il a eu un petit souci. Mais il confirme tout le bien qu’on pensait de lui. Il a du talent et il l’a mis au service du collectif. » déclarait Antoine Kombouaré dans les colonnes de L’Équipe.
De même face à Ajaccio, en novembre, l’ancien de l’OGC Nice est passé à un cheveu d’inscrire le but de l’égalisation après la médiocre performance des siens (2-2). La réalisation avait finalement été attribuée à Moses Simon. Mais sur ce match encore, Ganago a contribué à la fin de match flamboyante des Nantais après son entrée.
Seul bémol : une absence à la Coupe du monde avec le Cameroun. Qu’importe, à 23 ans seulement, Ignatius Ganago peut encore espérer monter en grade en sélection. Cela passera notamment par une régularité accrue sous les couleurs des Canaris.