François Letexier, s’est récemment exprimé sur le traitement souvent biaisé dont sont victimes les arbitres de football. Il a souligné que, même si la majorité des matchs se déroule sans heurt, une seule erreur peut être surmédiatisée, éclipsant les nombreuses prestations réussies. Il a regretté que les médias mettent rarement en lumière les bons arbitrages, renforçant ainsi un sentiment d’injustice et un jugement à charge constant.
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Tensions avec les supporters nantais : l’affaire OGC Nice
Ce sentiment de frustration entre l’arbitre et les supporters est particulièrement fort avec les fans du FC Nantes. Letexier est devenu une figure controversée à Nantes, principalement après plusieurs décisions contestées lors de rencontres décisives impliquant les Canaris. Le point culminant de cette tension remonte à un match houleux contre l’OGC Nice en 2021. Lors de ce match, Letexier avait refusé de siffler une situation de « double main » dans la surface de réparation niçoise. Cependant, l’arbitre breton avait accordé un penalty à Nice sur une main de Castelletto, alors que ce dernier subissait une faute de Dante.
Un arbitrage sous haute tension
Les supporters nantais partagent largement cette opinion. Sur les réseaux sociaux et dans les stades, Letexier est régulièrement la cible de chants et de critiques acerbes dès qu’il est désigné pour arbitrer un match des Canaris. Certains fans vont même jusqu’à accuser l’arbitre d’avoir un parti pris contre leur club. La frustration est telle que les erreurs passées semblent marquer de façon indélébile sa réputation à Nantes, malgré les tentatives de Letexier de défendre l’arbitrage en général.
Dans sa déclaration récente, Letexier a évoqué la difficulté pour un arbitre de maintenir une image positive : « On juge toujours à charge l’arbitrage. Quand on fait un bon match, personne n’en parle. Mais dès qu’il y a une erreur, tout explose. C’est le même réflexe qu’on retrouve dans beaucoup d’aspects de la société, où le négatif prend toujours le dessus sur le positif. » Une réflexion qui semble aussi s’appliquer à sa relation avec Nantes, où les mauvais souvenirs de certaines de ses décisions continuent de peser lourd.