Hier après-midi, deux hommes étaient au centre des attentions à la H Arena : Gaël Pelletier, président du HBC Nantes, et Grégory Cojean, entraîneur de l’équipe première. Dans le cadre de la conférence de presse de rentrée du club, l’ensemble des médias traitant l’actualité du HBC Nantes – dont Tribune Nantaise – ont été invités à cette entrevue avec les deux hommes.
Alors que Gaël Pelletier a lancé la conférence de presse avec les objectifs d’avant-saison pour le club (voir l’article sorti à ce sujet, hier soir), Grégory Cojean a répondu aux questions des journalistes sur le plan sportif.
Tout d’abord, le coach nantais s’est exprimé concernant les changements opérés durant l’intersaison au poste de pivot . En effet, trois pivots ont rejoint l’effectif nantais cet été : Shuichi Yoshida, Matej Gaber et Nicolas Tournat, qui fait son grand retour à Nantes. « J’ai une contrainte et une difficulté à court-terme : de mettre en place des bases défensives assez rapidement pour aborder le championnat et marquer des points dès le début du championnat. […] Parmi ces trois pivots, j’ai trois potentiels défenseurs donc il faut absolument que je les intègre le plus rapidement possible. Sur ce qui est de leurs compétences offensives, je suis très satisfait de les avoir recruté et confiant sur l’avenir. », a-t-il déclaré.
Durant cette intersaison, le HBC Nantes a été marqué par un retour tardif de ses Olympiens, qui s’est fait le lundi 19 août. Parmi les Olympiens, les trois pivots mentionnés ci-dessus étaient de la partie. Un paramètre qui a dû être pris en compte par Grégry Cojean, au cours de cette intersaison : « On a cette contrainte-là cette saison, notamment sur ce poste de pivot. C’est vrai que nous avons récupéré nos pivots que lundi dernier donc il y a un temps d’adaptation pour eux, à la fois sur nos mouvements offensifs et les relations fines avec les joueurs de base arrière notamment. ».
La question de la fatigue physique et un bon état d’esprit dans le groupe.
Au-delà de ce retour tardif, la question de la fatigue physique pour ces joueurs a été évoquée par Grégory Cojean : « Difficile d’évaluer à ce jour leur niveau de fatigue, c’est très complexe. Ils ont eu des préparations différentes, ils ont vécu des Jeux Olympiques complètement différents, que ce soit pour les trois [pivots], mais on pourrait parler de Kauldi [Odriozola] et aussi d’Aymeric Minne, un travail physique différent, des temps de jeu différents, une capacité à rebondir après les JO qui va être différente également. Donc c’est très difficile pour nous, à ce stade, d’évaluer le niveau de fatigue. J’ai plutôt récupéré des joueurs contents de revenir, de rejouer. Il y a beaucoup d’envie et on verra au cours de ce début de saison si il y a des petits coups de fatigue. […] Aujourd’hui, et avec 6-7 jours de passé commun, on ne peut pas encore évaluer leur niveau de fatigue. ».
Si la question de la fatigue physique des Olympiens s’est posée sur les derniers jours, les joueurs sont tous revenus avec un bon état d’esprit pour reprendre la saison : « Ils avaient envie de rejouer au handball, de revenir au club, de retrouver le groupe et certainement de retrouver leur coach (rires). Beaucoup d’enthousiasme et cela s’est vu ce week-end. J’ai vu des joueurs qui se sont engagés, investis. Pas forcément au top de leur niveau physique à mon goût, mais je vois beaucoup d’envie. ».