Ce mercredi, le HBC Nantes entame son quart de finale aller de Ligue des Champions face au Sporting CP, une première confrontation officielle entre les deux clubs. À l’approche de ce choc, l’excitation est palpable dans le camp nantais, autant chez les joueurs que dans le staff.
« C’est un moment décisif dans une saison. Nous avons joué beaucoup de matchs pour en arriver là. Aller à Cologne, c’est ce qu’il y a de plus beau pour un club. C’est la Mecque du handball, tout est magique là-bas », confie Grégory Cojean, entraîneur du H. Mais il tempère immédiatement cet enthousiasme : « Avant cela, nous avons 2 énormes performances à réaliser face au Sporting. »
Le message est clair : la route est encore longue. Thibaud Briet, arrière gauche du HBC Nantes, abonde dans ce sens : « Cologne serait tout simplement une consécration. Savoir que nous sommes à 120 minutes de pouvoir y retourner, c’est incroyable. La motivation est à 2000%. Cela récompenserait notre travail de cette saison. »
Le quart de finale s’annonce comme une véritable bataille sur 120 minutes. Cojean ne le cache pas : « Nous savons où nous voulons aller. Nous sommes en mission. C’est un challenge, mais nous avons les armes pour répondre. »
Un duel inédit… et redoutable
Pour le Sporting CP, c’est une première dans le top 8 européen, tandis que le HBC Nantes s’apprête à disputer son 4e quart de finale dans cette compétition. Un avantage d’expérience ? Pas forcément, selon Cojean : « Oui, notre club a cette expérience, mais combien de nos joueurs en ont déjà joué ? Ce qu’il faut comparer, c’est le nombre de matchs internationaux joués avec un rôle majeur. »
La prudence est donc de mise face à une équipe portugaise très solide, qui a terminé deuxième de son groupe devant Berlin, Veszprem ou encore le PSG. « Ils ont mérité leur 2ᵉ place. Ils sont engagés et jouent très bien », admet Thibaud Briet. Le coach nantais souligne aussi le travail de fond du handball portugais : « Depuis plusieurs années, le Portugal émerge sur la scène internationale. »
Parmi les forces lisboètes, les frères Costa sortent du lot. « Ils savent tout faire. Ils “puent” le handball. Ce sont des leaders, des buteurs », admire Cojean. Mais il ne les résume pas à deux joueurs : « Ils ont de bons pivots, des ailiers efficaces, et même un ancien de chez nous, William Hogheim. »
Rendez-vous bouillant à la H Arena
Cette fois, les Nantais commenceront la double confrontation à domicile. « Nous allons nous retrouver dans la situation inverse de celle contre Plock. À ce niveau, il faut être capables de réaliser 120 très bonnes minutes », insiste Cojean.