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HBC Nantes – USAM Nîmes : un match nul au goût amer

Au terme d'un match nul (28-28) à couper le souffle pour le public de la H Arena, les Violets perdent un précieux point au championnat.

Dans une H Arena pleine pour le dernier match à domicile de la saison, le HBC Nantes se devait de repartir avec les deux points pour conserver son sort entre ses mains.

Une première mi-temps piégeuse pour les Nantais

Après une entame de rencontre compliquée pour les hommes de Grégory Cojean, le HBC Nantes tombe petit à petit dans le piège nîmois. Une inefficacité offensive sur les différentes attaques placées s’est rapidement faite ressentir. Les Nantais ne seront parvenus qu’à mener au score durant deux petites minutes en première période. Seuls éléments de satisfaction pour les Violets : l’efficacité des joueurs en contre, ainsi que l’agressivité offensive. Luc Tobie (arrière droit – USAM Nîmes) aura posé de nombreux soucis à la défense nantaise, de même que sur les phases défensives nîmoises. Malgré un bon marquage défensif de la part de l’USAM, Théo Monar a su trouver les opportunités pour scorer. Le HBC Nantes rentre au vestiaire en étant mené à la mi-temps 13-14.

Un réveil trop tardif

Le début de la deuxième mi-temps reprend sur les mêmes bases que la première. De trop nombreuses approximations offensives ne permettent pas aux Nantais de revenir au score. Les deux gardiens Ivan Pešić et Viktor Hallgrímsson réalisent une bonne fin de rencontre avec des arrêts décisifs. La tension monte à la H Arena, a tel point que les esprits s’échauffent à l’entame du dernier quart d’heure pour un contact assez rugueux sur Odriozola. Un public nantais des grands soirs permet au H de reprendre confiance et d’aller chercher les quelques buts qui les séparaient de leur adversaire du soir. C’est sur une dernière action menée par Lucas de la Bretèche, sifflée « marché » que la rencontre se termine 28-28.

Les tops

  • Valero Rivera : le capitaine du H aura largement tenu sont rang. Avec neuf buts marqués et 82% de réussite (jet de 7m compris), l’international espagnol confirme qu’il est l’homme de la situation dans les rencontres compliquées.
  • Théo Monar : le jeune français de 21 ans aura su débloquer la machine nantaise lors du début de rencontre avec des shoots osés, et des situations défensives bien gérer.

Les flops

  • Aymeric Minne : quand l’ailier nantais n’est pas en forme, c’est toute l’attaque nantaise qui est mises à mal. Véritable créateur et finisseur, le jeune nantais n’auras pas réussi à trouver les clés devant le but avec 37% de tirs convertis (3/8).
  • Thibaud Briet : souvent bien inspiré sur des missiles aux 9m, Thibaud n’aura pas su maîtriser ses frappes. 33% de réussites en termes de tirs, ce ne sont pas les statistiques habituelles de l’arrière du HBC Nantes.

L’arbitrage pointé du doigt

La situation de « marché » de Lucas de la Bretèche, défense en zone sur un passage en force, des mains au niveau du visage, des tirages de maillots, un début de tension entre les deux équipes… la prestation des deux arbitres est questionnable. Dans une H Arena de nature calme et respectueuse avec les arbitres et les joueurs adverses, le corp arbitral s’est fait huer à l’issue de la rencontre.

Sans doute plus ou moins préparés à de tels affrontements physiques entre les deux équipes, les arbitres du soir ont réalisé une suite d’action incohérente. Grégory Cojean a d’ailleurs pris deux minutes pour contestation, c’est son adjoint Dimitri Fleurance qui s’est chargé de la communication avec le quatrième arbitre. Le coach nantais n’a pas réussi à contenir son énervement et est reparti au vestiaire dès le coup de sifflet final.

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