Arrivé il y a un peu plus d’un an en provenance du Racing Club de Lens, Ignatius Ganago a connu une première saison nantaise pour le moins agitée. Il a disputé 41 rencontres la saison passée pour un total de 5 buts et 6 passes décisives, des statistiques respectables compte tenu de son temps de jeu et de la concurrence à son poste (Mostafa Mohamed, Andy Delort, Evann Guessand).
Ganago a également su séduire les supporters grâce à son but décisif à la 94e minute qui a permis à Nantes de s’imposer face à Qarabag, maintenant l’espoir d’une qualification en barrages d’Europa League. Un but qui a procuré d’intenses frissons pour les supporters.
Mais Gana’, c’est aussi le but salvateur, celui du maintien face à Angers le 3 juin dernier (1-0). Un but qui, comme un symbole, clôture une saison éprouvante pour l’attaquant camerounais, endeuillé par le décès de sa fille, Chloé, à l’âge de 5 ans survenu en février dernier.
Essentiel dans le maintien des canaris
Il est devenu un joueur essentiel dans la mission maintien de Pierre Aristouy, et sa contribution va au-delà du terrain. Il est très apprécié par son état d’esprit irréprochable et sa force mentale à toute épreuve.
L’attaquant de 24 ans, très mobile et capable de créer des opportunités en profondeur, possède un profil unique parmi les attaquants nantais. Ignatius Ganago est désormais lié au FC Nantes jusqu’en 2027, une prolongation qui témoigne de la confiance du staff nantais en lui. C’est un joueur qui incarne l’esprit d’équipe et la persévérance, tant sur le terrain que en dehors.
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