Antoine Kombouaré a réagi de manière assez virulente sur les incidents survenus dimanche dernier lors de « l’Olympico »
Dimanche 21 novembre au soir se tenait le match entre l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille. Cet « Olympico » devait être un match décisif entre Gones et Phocéens avant qu’en seulement 4 minutes, la rencontre vire au désastre. Dimitri Payet, s’apprêtant à tirer un corner, reçoit une bouteille d’eau pleine dans la tête. Le joueur s’effondre, le match est arrêté, la planète foot française est effarée…les réactions sont vives…
Une colère noire
Le coach kanak n’est franchement pas heureux de ce genre d’incidents, en effet cette saison les jets d’objets surviennent à répétition en Ligue 1. Même au FC Nantes lors du match contre Rennes où un projectile avait été lancé sur les joueurs du SRFC lors de la célébration de leur but. Ce sont des actes qualifiés de « très très grave » par Kombouaré qui s’est dit « très affecté en ayant vu Dimitri (Payet) au sol » et ne souhaite désormais « plus voir ces images ».
Il y a des gens qui viennent voir un match de foot pour aller agresser un joueur. C’est inadmissible. Impensable ! Pour moi, ces gens-là sont des criminels, ils n’ont rien à foutre dans les stades. Il faut les suspendre à vie ! Ils ne doivent plus jamais mettre les pieds dans un stade. Fini ! Antoine Kombouaré
Des mots durs mais justes de la part de l’entraîneur nantais qui affirme avoir déjà vécu cela dans les années 90 lors de son passage au PSG en tant que joueur. Il comprend donc Dimitri Payet et se met « 30 secondes à sa place » pour réaliser que ce genre d’actes peut « traumatiser à vie ». Si jamais ce genre d’incidents venaient à survenir contre ses joueurs, Kombouaré est clair : « Je demande à mon équipe de prendre sa douche et de rentrer à la maison », et cela peu importe la décision des instances.
Petite erreur judiciaire…
Antoine Kombouaré s’est également dit « scandalisé » de la sanction pénale tombée pour l’auteur des faits, il considère qu’une interdiction de stade de 5 ans n’est pas suffisante mais plutôt qu’elle soit à vie. Or, depuis l’entrée en vigueur des interdictions judiciaires de stade en 1993, la décision pénale ne peut s’étendre que jusqu’à 5 ans. Une interdiction de stade à vie est impossible juridiquement.
Soren Z.