En interview pour Ouest France, l’ancien Canari Elie Youan est revenu sur son passage à Nantes et son évolution de joueur formé au club.
Sans complexe et avec une totale transparence, Élie Youan a répondu aux questions de Julien Soyer pour Ouest France. Nous avons décidé de partager avec vous un focus d’une partie de cette interview : celle concernant les jeunes du centre d’entraînement.
Cette première question demande implicitement à Élie Youan de répondre aux derniers propos d’Antoine Kombouaré dans la presse « Les joueurs venus d’ailleurs ont-ils plus de chance d’avoir du temps de jeu que les jeunes ? »
« C’est du cas par cas. Il y a un peu de ça mais par exemple, Christian Gourcuff a tout de suite apprécié Imran (Louza) et il l’a installé. Sinon, il fallait le pousser à te faire jouer. Imran avait plus de crédit à ses yeux que Thomas (Basila) et moi. Du coup, quand on a fait des erreurs, on a été pointé du doigt. Il y a donc de ça mais ça ne fait pas tout. Il faut saisir les opportunités qui se présentent. » – Élie Youan
Dans cette seconde question, le journaliste insiste sur l’implication du club avec les jeunes du centre de formation. Verbatim.
Quand vous voyez aussi peu de jeunes du FCN évoluer en Ligue 1, n’avez- vous pas le sentiment qu’il fallait partir pour avoir une chance ?
« Quand tu es dans un centre de formation, tu as comme premier objectif de percer dans l’équipe professionnelle. S’y entraîner dans un premier temps, le plus souvent possible, puis faire des groupes et quelques entrées… Mais si tu vois que ce n’est pas ton moment, il faut savoir partir. Quand tu es coach en équipe première, il faut vraiment que tu sentes que le jeune a ce petit truc en plus pour le lancer. Qu’il peut développer ça et qu’il peut être utile à l’équipe. » – Élie Youan
Vous pouvez retrouver l’intégralité de la très belle interview réalisée par Julien Soyer sur ce lien vers Ouest France.
Morgan Lavergne.