De Nantes à l’Ironman : il transforme son défi en film pour le grand écran« Je me suis lancé dans cette aventure-là en octobre 2024, pour faire un Ironman. » Pour Paul Munos, ce n’était pas qu’un simple défi sportif : c’était un projet de vie. Le créateur de contenu, actif sur Instagram et TikTok, voulait prouver qu’on peut accomplir des choses extraordinaires… en étant ordinaire. « Je suis un bon vivant, pas un athlète pro. Mon but, c’est de casser l’image du triathlète ultra rigide, qui boit pas, dort à 20 h… moi j’aime le sport, mais j’aime aussi l’apéro ! »
Ironman : le monstre à trois têtes
Pour rappel, l’Ironman, c’est « 3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42,2 km de course à pied, enchaînés. C’est la version XL du triathlon, un format très intimidant, mais pas inaccessible. »
Mais c’est son frère qui lui transmet le virus du triathlon : « Je suis allé le voir sur sa première course après une opération. Je suis sorti de là en me disant : dès que je suis remis sur pied, je fais pareil. »
Un documentaire immersif
Tourné avec une réalisatrice, le documentaire suit Paul tout au long de sa préparation. « Elle m’a filmé dans mon quotidien, sans voix off, sans effet, juste brut. Je voulais que les gens s’y reconnaissent, qu’ils se disent : ‘Si lui le fait, pourquoi pas moi ?’ »
Son approche est claire : « Je veux inspirer sans culpabiliser. Montrer que c’est OK de ne pas être parfait, de se planter. Moi par exemple, 20 minutes avant le départ, j’avais oublié ma combinaison à l’hôtel… Panique totale. Mon père a dû foncer la récupérer pendant que tout le monde se mettait à l’eau. »
Un engagement pour la lutte contre le cancer
Au-delà du défi sportif, Paul a voulu y associer une cause : la Ligue contre le cancer. « Je voulais ajouter une dimension humaine. J’ai lancé une cagnotte et récolté un peu moins de 500 €. C’est modeste, mais c’est déjà ça. Et puis je courais avec la tenue de l’association, pour la mettre en lumière. »
« Mon message, c’est que ce genre de défi peut être un moteur pour aider les autres. Et que la performance pure, ce n’est pas le plus important. C’est ce qu’on en fait qui compte. C’est ma « devise », que de sortir de sa zone de confort permet de se sentir vraiment vivant»
Une projection sur Paris… et bientôt en région ?
La diffusion du documentaire dans une salle de cinéma parisienne et sur des plateformes de streaming, festivals est en cours de préparation. « C’est en train de se finaliser, mais c’est un budget énorme. J’ai encore besoin de partenaires, de soutiens. Mais j’y crois. Et ensuite, pourquoi pas Nantes, Marseille, ou ailleurs. J’ai envie que ce film aille partout. »
Il ajoute : « Je me suis entraîné à Nantes au Stade Nantais, en vacances avec ma copine. J’ai découvert une vraie ambiance, une piste, des gens super. C’est pour ça aussi que j’aimerais faire une projection là-bas. »
Une aventure humaine, drôle et sincère
« Il y a eu des orages fous le matin de la course. On a cru que l’épreuve allait être annulée. C’était la panique. Avec tout ce qu’on avait préparé, ce stress en plus… mais c’est ça aussi, l’Ironman. De l’imprévu, de l’émotion, de la vie. »
- Le documentaire de Pabloxy sera diffusé à la rentrée 2025.
- Projection au Grand Rex en préparation : remplacer par dans une salle de cinéma parisienne, et bientôt sur des plateformes de streaming & festivals
- Instagram : @pabloxyy