Dans son groupe face à Cologne, Pierre Aristouy a rajouté ses deux nouvelles recrues Lamine Diack et Ronaël Pierre-Gabriel. Une manière de les tester avant le retour de la Ligue 1 la semaine suivante et de commencer à entrevoir un onze de départ (extrait d’entretien avec Ouest France).
« J’ai évidemment des choses concrètes en tête, assez stables, mais il reste une semaine. Plus qu’un onze, il faut dégager 14 à 15 joueurs pouvant démarrer contre Toulouse. Ils ont envie de bien faire, mais ça manque de spontanéité. La préparation est bonne, mais l’élimination de l’adversaire, c’est une histoire de timing, d’espace. Parfois, il y a la touche de trop, le mètre de trop, plein de petites choses parasites qui font des grosses différences à l’arrivée. »
Le bilan actuel des matches de préparation du FC Nantes laissent déjà certains supporters ou suiveurs des Canaris sur des conclusions quant à un futur avenir sombre pour les Nantais la saison prochaine (deux défaites, sept buts encaissés). Pierre Aristouy, lui, se plaît à relever le défi et à vouloir donner tord à ses détracteurs.
« La pression est inhérente au métier, j’essaie de m’en dégager. Lors des quatre semaines en fin de saison, je n’ai pas eu le temps de l’avoir. On fonce et on verra bien. La, il y a plus de temps pour prendre conscience de la responsabilité de la tâche. Je suis plutôt tranquille, je sais qu’il y a du travail. J’ai envie de déjouer les premiers pronostics que j’entends sur le FC Nantes. »
Le manque d’efficacité, une spécialité nantaise ?
- « On a beaucoup de situations pour marquer, il faut continuer comme ça. On fait une bonne première mi-temps mais il nous manque l’efficacité et c’est le plus important. », Pedro Chirivella 02/23
- « Il nous manque la confiance, on ne va pas au bout de nos intentions et donc on manque d’efficacité. », Antoine Kombouaré 12/22
- « Il faut juste être plus tueur. », Antoine Kombouaré 08/22
Si le FC Nantes est constant sur un point, c’est bien sur le manque d’efficacité devant le but. Seulement deux fois dans le TOP 12 des attaques de Ligue 1 en 8 ans (meilleure place 8e), les Canaris n’y arrivent pas offensivement. Pierre Aristouy, conscient de la situation, croit en ses joueurs pour réussir à enfin marquer plus de buts.
« Avec des gens intelligents, qui ont envie de bien faire et prennent plaisir, c’est motivant et encourageant. Je suis assez proche des joueurs. Si j’avais senti qu’ils n’adhéraient pas, que ça leur faisait peur ou qu’ils ne croyaient pas à l’efficacité, j’aurais adapté les choses. Là, ils sont convaincus et enthousiastes. Maintenant, ils doivent se libérer. »