Dimanche 7 avril à 20H45, le FC Nantes reçoit l’Olympique Lyonnais à la Beaujoire. Malheureusement, si le stade du FCN est réputé pour accueillir une ambiance chaude chaque week-end (ou du moins un week-end sur deux), ce dernier sonnera creux ce dimanche puisque le match se jouera à huis clos.
En raison de l’utilisation de 281 fumigènes lors de la célébration de l’anniversaire du Kop de la Brigade Loire le 16 mars dernier lors du match Nantes-Strasbourg, les Canaris ont été sévèrement sanctionnés par la LFP. En conséquence, le FC Nantes disputera son prochain match à domicile à huis clos ce dimanche et ne pourra pas bénéficier du soutien de la Tribune Loire lors de ses trois derniers matchs à domicile de la saison.
« Il manquera quelque chose. »
L’entraîneur de l’Olympique Lyonnais, Pierre Sage, était en conférence de presse ce vendredi 5 avril avant de se déplacer en terre ligérienne. Il a déploré l’absence de supporters pour la rencontre opposant son équipe aux Jaune-Et-Vert ce dimanche.
« Un match de foot, c’est une interaction entre les équipes, entre les joueurs et le public »
« Pour moi, c’est horrible de disputer des matchs de foot dans ces conditions. Le foot n’a pas de sens s’il n’est pas joué pour quelqu’un », déplore le technicien lyonnais. « Je comprends le côté sécuritaire et la nécessité de prendre des décisions. En revanche, je ne comprends pas que le foot puisse se jouer sans supporter. Un match de foot, c’est une interaction entre les équipes, entre les joueurs et le public. Il manquera quelque chose », assure-t-il.
Le coach de l’OL se doit d’adapter sa préparation en vue de la situation. « J’en ai déjà disputé un avec le Red Star l’année dernière, et je l’ai détesté. Il faut créer un contexte qui favorise la concentration des joueurs. Dès l’échauffement et durant la préparation du match, il faut créer des conditions particulières. Tandis que dans d’autres matchs, des routines s’opèrent naturellement », explique Pierre Sage.
Il a d’ailleurs tenu à apporter son soutien au FC Nantes. « C’est d’autant plus frustrant pour nos adversaires qui auraient pu jouer avec l’appui de leur public. Nous ne le prenons pas comme un avantage”, clarifie le technicien français.
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