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« Je suis toujours heureux quand le club fonctionne bien » : Lorik Cana se livre sur sa saison au FC Nantes

Avant le Classique qui s'est joué ce dimanche, Lorik Cana est revenu sur son expérience au FC Nantes pour Colinterview - Oh My Goal.

Lors de la saison 2015-2016, Lorik Cana a joué au FC Nantes. Arrivé de la Lazio Rome, le défenseur international albanais a disputé 24 matches officiels sous la tunique Jaune-Et-Verte.

Juste avant le Classique entre l’OM et le PSG, Lorik Cana a livré un long entretien pour le Colinterview du média « Oh My Goal ». Alors qu’il revient notamment sur ses passages dans les deux clubs cités ci-dessus, le natif de Pristina est également revenu sur son passage dans la Cité des Ducs.

Un problème cardiaque en 2015 qui aurait pu stopper net sa carrière

En 2015, et alors qu’il sort d’un bon exercice en Italie, Lorik Cana explique à Colin Dicanot qu’un problème médical est venu chambouler ses plans de carrière : « En 2015, on me découvre une maladie du muscle cardiaque. Il me restait un an de contrat à la Lazio, j’avais 32 ans. Je sortais d’une très bonne saison avec la Lazio, on finit troisième du championnat et on va en finale de Coupe. J’avais fait une bonne partie de la saison avec [Stefan] De Vrij en défense centrale et on me découvre ce problème, qui me laisse dans une nouvelle situation que je ne connaissais pas avant. ».

Cependant, et malgré cette nouvelle qui aurait pu le stopper dans son élan, Lorik Cana a décidé de continuer sa carrière : « J’avais aucunement envie d’arrêter, parce que j’avais encore une chose que je voulais réaliser dans ma carrière : de pouvoir qualifier mon équipe nationale à un tournoi majeur, ce qui n’avait jamais été le cas pour l’Albanie. On était très près de cela car il nous manquait quatre matches, ceux de septembre et d’octobre. Si j’avais été dans la même situation un an après en 2016, j’aurais mis tout de suite un terme à ma carrière puisque les cardiologues ne voulaient pas trop que je continue et ils me conseillaient d’arrêter. »

Par conséquent, le joueur albanais était à la recherche d’un nouveau challenge lui permettant de jouer l’Euro 2016 en France : « J’ai essayé de trouver une solution qui me permettait d’aller dans un club où je connaissais les personnes, où je pouvais avoir un protocole de suivi médical qui me permettait de prendre le moins de risques possibles, d’avoir la possibilité d’amener mon expérience dans une équipe assez jeune et de me préparer de la meilleure manière pour l’Euro [2016], tout en allant dans un club historique et passionné comme le FC Nantes. ».

L’opportunité de signer au FC Nantes

Alors qu’une signature en Italie semble compromise, la porte FC Nantes va s’ouvrir pour lui puisqu’il connaît Waldemar Kita de l’époque Lausanne-Sport. En effet, et lorsque l’homme d’affaires franco-polonais était encore propriétaire du club suisse, Lorik Cana faisait encore partie du centre de formation du club de Lausanne : « Dans ma situation, ça commence à être compliqué de pouvoir continuer à signer en Italie et il fallait que je trouve une solution à l’étranger. Je n’avais pas envie d’aller n’importe où et connaissant la famille Kita, on a eu cette option du FC Nantes. ».

Au-delà de Waldemar Kita, Lorik Cana a su nouer des liens lors de son passage en Loire-Atlantique : « J’ai eu un très bon rapport avec [Michel] Der Zakarian à l’époque, qui est une superbe personne, un superbe coach et qui a essayé de m’utiliser du mieux possible. Je n’étais pas dans ma meilleure saison, sportive et de santé, puisque je commençais à vaciller. Pas beaucoup de gens ne le savaient mais à la fin, ça s’est bien fait et on n’a pas pris beaucoup de risques. J’ai fait plus de la moitié du championnat, où j’ai trouvé des personnes dans lesquelles je me suis attaché, même pour un an. Au-delà du territoire, je savais déjà que je trouverais un endroit passionné comme le FC Nantes. »

Par la suite, Lorik Cana explique sa vision du FC Nantes auprès de Colin Dicanot : « Ce n’est pas toujours facile avec les supporters, parce que c’est un club qui demande des résultats, qui était habitué à être au top. Et être au top pour le FC Nantes, c’est très compliqué en ce moment. Mais par exemple, je suis toujours heureux quand le club fonctionne bien, avec le retour d’Antoine [Kombouaré] et ce trophée qu’il a fait gagner au club. C’est un rapport assez particulier car les supporters avaient énormément de respect, les joueurs aussi. J’ai essayé de leur donner le maximum, pas seulement physiquement où j’étais assez limité mais surtout par rapport à ce que j’apportais au quotidien.

Enfin, et malgré des relations avec les supporters pouvant être compliquées, il garde un bon souvenir de cette saison et cela lui a permis de se préparer au mieux pour l’Euro: « Avec les supporters, ça a été un peu mitigé parce que des fois, ils sont assez intransigeants et hostiles si t’arrives pas à redonner une certaine performance. Mais cela a été une année qui m’a permis de jouer, de qualifier l’Albanie, d’essayer de faire la meilleure année possible. Mon premier garçon est né à Nantes en 2015. Donc ça a été un chapitre assez court, mais je pense que je suis allé dans un endroit qui m’a permis de finir [ma carrière]. ».

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