A deux semaines de la reprise de la Ligue 1, Pedro Chirivella a dressé son bilan à Nantes au micro de Ouest-France.
Cette semaine, Pedro Chirivella a accordé au journal Ouest-France un entretient où il évoque sa dernière saison, son rapport avec Antoine Kombouaré et son enfance.
Une aventure qui débutait mal
La Coupe, c’est gravé à vie. J’espère que ça va continuer comme ça.
Pedro Chirivalla a dressé le bilan de son aventure sur les bords de Loire. Arrivé librement en juillet 2020, le milieu de terrain espagnol a mis du temps à débuter sa saison. « Le début a été compliqué, je n’allais pas trop bien. Avec la pandémie, je ne pouvais pas souvent voir ma famille ». Mais pour l’ancien Reds, les choses ont évolué avec l’arrivée d’Antoine Kombouaré. « J’ai monté mon niveau et la saison dernière a été de rêve. On a tous envie de montrer que ce n’était pas le fait d’un seul exercice« .
Un joueur qui veut évoluer
On est tous motivés pour faire encore une grande saison
Le milieu nantais a par ensuite montrer son désir d’évoluer et d’améliorer son jeu. « Je suis encore jeune, j’ai encore des choses à améliorer« . Il a également exprimé son souhait de marquer plus de but, lui qui est caractérisé par la qualité de son jeu de passes et son excellente vision de jeu. « Ce n’est pas mon style de jeu mais j’aimerais marquer plus de buts. L’an passé, je suis arrivé à trois […] Si je parviens à cinq, ce serait parfait ».
Antoine Kombouaré, un coach « exigent »
Si le coach a très confiance en nous, c’est beaucoup plus facile pour nous d’être performant.
Pedro Chirivella a terminé son entretient avec quelques mots sur Antoine Kombouaré. Il débute par exprimer les conseils que le coach lui a donnés à son arrivée. « Au début, il m’a dit qu’il m’aimait bien mais que j’étais un joueur un peu trop diesel, évoluant au même rythme. J’ai commencé à beaucoup plus presser, à plus sprinter […] J’aime bien faire des courses de haute intensité, ce qui me manquait« .
Le natif de Valence a ensuite décrit son coach et notamment son exigence « Il est dur au niveau de la discipline ? (Journaliste) », » Oui mais il faut être comme ça, pour moi, il n’y a pas d’autre manière. Il faut être exigeant, dur parfois car c’est la manière qu’on apprécie« .
Le tarif pour un retard ? Il y a des jours où il est plus énervé que d’autres […] mais c’est beaucoup (rire). C’est lui qui tient la caisse des amendes !
Pour finir, le milieu de terrain espagnol a complimenté son coach et principalement la confiance qu’il donne à ses joueurs en racontant la causerie d’avant-match de la rencontre contre le Paris Saint-Germain en Ligue 1 (3-1). « Sans oublier la confiance qu’il a en chaque joueur. Avant de recevoir Paris, il nous a dit : « On peut gagner 3-0, 4-0 ». On s’est tous regardés, en se disant : « Mais il est fou ! » On a vu le résultat ».
Thomas Poirier.