Ainsi, ce ne sont pas moins de 14 Brésiliens qui ont posé leurs valises à la Jonelière au cours des deux dernières décennies, dont pas moins de dix portaient toujours le maillot nantais au cours des 10 dernières années.
Des premières recrues peu convaincantes
Le défenseur Adriano Da Silva ouvre le bal en 2006. À l’essai, il signe un contrat d’un an plus deux ans supplémentaires pour pallier des blessures dans la défense centrale canarie. Trop lent et pas assez rugueux, il ne joue finalement aucun match officiel avec les Canaris et résilie son contrat au bout de six mois. Échec !
Deux ans plus tard, Nantes va chercher Douglao au Brésil. Il ne joue que 5 matchs en L1 et est raillé toute la saison par les supporters et certains consultants. Un joueur avec des qualités mais qui avait besoin de temps pour s’adapter. Le contexte de l’époque n’avait pas vraiment favorisé son intégration.
Le défenseur central Matheus Vivian, détenteur aussi d’un passeport italien, a évolué plus de 60 fois sous le maillot des Canaris, palliant son manque de vitesse par son intelligence de placement.
Viva o Brasil
Disons que les premières recrues auriverde du siècle n’ont pas offert un spectacle digne du carnaval de Rio aux supporters « Jaunes-et-Verts ». Le milieu Adryan laisse un meilleur souvenir en 2015, mais c’est surtout le recrutement de l’été suivant qui confirme la tendance. Lucas Lima et Diego Carlos viennent renforcer la défense canarie en provenance du Portugal. Andreï Girotto s’impose également l’été suivant malgré des débuts délicats.
Enfin, le mercato estival 2018 porte plus que jamais le signe du drapeau brésilien. Boschilia, Fabio, Evangelista viennent se rajouter aux derniers nommés pour porter le total à pas moins de six auriverde dans le vestiaire nantais. Cela se régularise au fil des saisons, et il faut attendre la saison dernière pour voir un nouveau Brésilien rejoindre Nantes. Le défenseur Joao Victor connaît six mois assez délicats en terre ligérienne.
C’est au dernier mercato d’été que Nantes n’enregistre pas moins de trois recrues brésiliennes. Douglas Augusto est le seul à être toujours présent à la Jonelière, puisqu’Adson et Marquinhos n’ont connu que six mois en France.
Si Nantes s’est fait connaître par des recrutements de joueurs argentins, c’est bien le Brésil qui est le pays étranger le plus représenté dans le vestiaire nantais au cours du siècle passé. Avec 14 joueurs auriverde passés par son vestiaire, seuls Lyon (22), Paris (21), et Monaco (18) n’ont connu plus de Brésiliens en leur sein au 21e siècle. »