Ce n’est pas le FC Nantes de l’année, mais il y aura eu du mieux pour ces Nantais en seconde période. En ayant préservé le point du match nul, les Canaris prennent enfin un résultat rassurant face aux hommes de Luis Enrique.
Il ne faut pourtant pas se voiler la face. Le FC Nantes n’a pas produit un jeu de qualité sur la pelouse du Parc des Princes. Après avoir tenu le rythme pendant dix minutes au retour des vestiaires, les joueurs d’Antoine Kombouaré ont évolué avec un bloc bas pendant toute la fin de la rencontre.
Un PSG impuissant face à un Nantes compact
Sentant son équipe s’essouffler, Luis Enrique décidait de lancer plusieurs remplaçants dans le dernier quart d’heure, notamment Randal Kolo Muani et Fabian Ruiz. Mais ces changements n’apportaient pas l’impact espéré. Paris restait brouillon dans la finition, incapable de transformer sa possession – proche des 80 % – en véritables occasions franches.
À mesure que le chronomètre avançait, la tension montait au Parc des Princes. Quelques sifflets émergeaient des tribunes, témoins d’une frustration palpable. Nantes, bien organisé, tenait bon, repoussant les derniers assauts parisiens sans trembler. Même lors d’un ultime cafouillage dans la surface dans le temps additionnel, la défense des Canaris restait imperméable, préservant le point du nul.
Un bon point pour Nantes, un coup d’arrêt pour Paris
Au coup de sifflet final, les Nantais pouvaient savourer un résultat inespéré, stoppant une série de quatre défaites consécutives. Ce nul est une véritable bouffée d’air frais pour les hommes d’Antoine Kombouaré, qui prouvent qu’ils sont capables de rivaliser avec les plus grands, au moins sur une soirée.
Pour le PSG, en revanche, c’est une contre-performance inquiétante. Bien que toujours en tête de la Ligue 1, ce match nul met en lumière des lacunes récurrentes : un manque de tranchant offensif et une gestion mentale fragile, surtout après une défaite en Ligue des Champions face au Bayern. À l’approche des fêtes, le spectre de la traditionnelle crise hivernale semble se rapprocher dangereusement dans la capitale.
Carlgren, taille patron
Principale interrogation avant la rencontre, le portier suédois aura montré sa volonté de s’imposer dans l’effectif nantais. Avec un match abouti ponctué de plusieurs arrêts décisifs, Carlgren aura sans doute été la pièce majeure de ce qu’on pourrait qualifier de « succès nantais » à Paris. Une performance qui pourrait rebattre les cartes dans la hiérarchie des gardiens au FC Nantes.