Une seule victoire à la Beaujoire en 2024, alors qu’il reste un dernier match à jouer contre le Stade Rennais, c’est le bilan amer d’Antoine Kombouaré (et Jocelyn Gourvennec). Après une première période en demi-teinte, les Canaris n’y arrivent plus et plongent complètement dans la zone rouge.
2-0 : Nantes prend l’eau
Les Nantais dominent en possession, mais cela reste stérile. Les hommes d’Antoine Kombouaré ne parviennent pas à se montrer dangereux. À l’image de l’interruption de la rencontre en première période, l’union sacrée n’est plus d’actualité à la Beaujoire. Les supporters grondent, et la tension monte.
Sans solutions offensives, Kombouaré fait un choix fort : faire entrer Serhou Guirassy dès l’heure de jeu. Un retour offensif s’opère également avec le remplacement de Duverne par Centonze, de retour sous le maillot nantais. Ces ajustements apportent un peu plus de soutien en attaque, mais les Canaris restent muets devant le but.
C’est finalement Le Havre qui double la mise. Sur une touche anodine, Ngoura élimine Castelletto d’un contrôle orienté avant de battre Lafont d’une frappe croisée sèche (2-0, 74′). Le score n’évoluera plus. Une fois encore, le FC Nantes relance une équipe en difficulté et occupe désormais la place de barragiste, à égalité de points avec Angers et trois longueurs d’avance sur Montpellier.
Des débordements en fin de rencontre
L’événement marquant de cette rencontre reste les tensions hors du terrain. Avec une première interruption en début de match, les délégués avaient averti : tout débordement entraînerait l’arrêt définitif de la partie.
Dans le temps additionnel de la seconde période, des supporters ont envahi la pelouse, forçant une concertation en cellule de crise. Finalement, la rencontre s’est terminée sous les sifflets d’une Beaujoire désabusée, symbole d’une saison cauchemardesque pour le FC Nantes.