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Le HBC Nantes bute face à Toulouse (33 – 33) et prend du retard en championnat

Toulouse est devenue la bête noire du “H” ce dimanche. Ce nul fait perdre un point précieux aux Nantais.

Les Nantais ont d’abord mis beaucoup d’intensité et de vitesse en début de rencontre. On a vu de nombreux engagements rapides souvent conclus par Rivera, Ovnicek ou Briet. Cependant, les Toulousains ont alterné les attaques à 6 joueur et 7 joueurs de champ. Durant certaines attaques, il y a eu même 3 pivots cachés en embuscade pour déstabiliser la défense 0-6 des Violets. Maqueda a été en grande difficulté en défense, ce qui a permis aux arrières gauches de se lancer et de trouver les pivots secteur central. Grâce à cette tactique, Toulouse prend la tête au tableau d’affichage mais une action individuelle de Linus Person permet au “H” d’égaliser en toute fin de première période (14 – 14).

En deuxième période, tout s’accélère, notamment avec Aymeric Minne qui multiplie les buts sur les attaques rapides. Mais le “H” reste toujours au contact de Toulouse qui, grâce à son attaque à 7, marque presque systématiquement. Notamment grâce au pivot Toulousain Wagner qui a posé de sérieux problèmes à Cavalcanti et à Théo Monnar en défense central.

 

Une attaque à 7, c’est un gardien en moins

 

Nantes a failli prendre le large autour de la 42e minute. En effet, alors qu’il y avait égalité (24 – 24) Toulouse avait la possession pour passer devant, mais suite à un turn-over de Cavalcanti se saisit du ballon et tire dans le but vide. Les visiteurs continuent d’attaquer à 7, mais cette fois-ci, c’est Thibault Briet qui récupère le ballon. Il tire, mais le ballon rebondit sur la barre. L’arrière gauche du “H” se rue alors sur le ballon et de manière spectaculaire, il smash la balle comme au volley dans le but vide (26 – 24). L’entraîneur des Fenix pose alors un temps mort et repasse en attaque à 6.

 

Le Fenix renaît de ses cendres

Malgré cet avantage, le “H” n’accentue pas l’écart. Le demi-centre de Toulouse, Erik Balenciaga met le feu à la défense nantaise qui ne trouve pas de solution pour le contrer. De plus, le gardien Téodor Paul, qu’on avait peu vu jusqu’alors, sort des parades spectaculaires et décisives. Toulouse passe devant à la 54e et peut même avoir un écart de plus deux, mais c’est sans compter sur la rentrée d’Ivan Pesic. Le portier nantais réussit deux parades qui permettent à Nantes de rester dans le coup. Le patron de la défense toulousaine, Diallo, prend un deux minutes à la 57e et le “H” en profite pour revenir. À la 59e, les locaux disposent du ballon de la victoire et Briet sort un missile venu de nulle part, la Harena exulte (33 – 32). Sauf qu’il reste précisément 27 secondes. C’est assez pour Feuchtmann qui se lance et qui assassine les locaux dans les dernières secondes.

 

Un nul aux allures de défaite

 

Il n’y avait qu’à voir la réaction des joueurs au coup de sifflet final. Pour les joueurs du Fenix, c’étaient des scènes de joie, pour les joueurs du “H ”, c’étaient des têtes baissées. Nantes est donc, à l’issue de cette vingt-et-unième journée, troisième avec 35 points, un point de retard sur Paris et trois sur Montpellier.

Les notes de la rédaction

Les tops

Aymeric Minne 7/10 : il a été impressionnant en attaque. Surtout sur les engagements rapides où il a fait beaucoup de mal à des Toulousains qui ont eu du mal à se replier. Il finit la rencontre en étant le meilleur buteur avec 8 buts.

Thibault Briet 7/10 : un des plus solides en défense et un des plus constants en attaque. Le Français a livré une prestation complète avec 6 buts.

Les flops

 

Alexandre Cavalcanti 4/10 : une prestation en dessous de ses standards habituels. Il a eu beaucoup de mal en défense et a perdu des ballons bêtement en attaque. Il est un peu à l’image du secteur central en défense qui n’a jamais vraiment trouvé ses repères.

Grégory Cojean 4/10 : l’entraîneur a eu toutes les peines du monde à trouver une solution défensive. Mais surtout, lors de la dernière offensive, le tacticien possédait encore un temps mort (32 – 32). Il aurait pu le poser pour gratter du temps en attaque. Il aurait pu ainsi éviter de se prendre un engagement rapide dans les derniers instants.

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