Le FC Nantes n’a pas réussi à se défaire du piège olympien ce mercredi soir au stade de la Beaujoire. Après l’ouverture du score en seconde mi-temps, les joueurs marseillais ont eu tendance à jouer le chrono, ce qui a particulièrement agacé les supporters nantais, mais aussi Antoine Kombouaré. Son adjoint Yves Bertucci a d’ailleurs été sanctionné d’un carton jaune après avoir pesté sur le peu de temps additionnel accordé, à savoir trois minutes.
Le coach kanak a tenu à faire savoir son mécontentement en conférence de presse.
« À la fin du match, j’ai parlé avec l’arbitre pour lui dire que je ne comprenais pas qu’il n’y est que trois minutes de temps additionnel. Il l’a reconnu, mais apparemment ce ne sont pas les arbitres qui en décident. Je ne sais pas, je suis très surpris et déçu. On a vu que les Marseillais, à vingt/vingt-cinq minutes de la fin ils commençaient à gagner du temps avec leur gardien (sur les six mètres, ndlr) et les joueurs restaient au sol… (soupire) Ils ont cette expérience-là mais un moment donné il faut pénaliser cela. C’est le rôle des arbitres, de donner plus de temps pour le jeu. Quand on voit le nombre de changements qu’il y a eu (9 changements, ndlr), et les nombreux arrêts de jeu… il y aurait dû y avoir au moins minutes, minimum ! Alors quand t’entends trois minutes… »
retranscription à partir de la vidéo de la conférence de presse publiée par RMC Sport.
Même si ça n’aurait rien changer avec le but d’Ounahi, quand j’ai vu 3min j’ai aussi halluciné.
Y’a un moment ou Balerdi est par terre 2 min à lui tout seul. Et avec Lopez qui faisait durer les dégagements et les remplacements, AK avait raison de s’indigner.— Florian P (@fl011) February 2, 2023
Kombouaré et l’arbitrage, du déjà vu
Ce n’est pas la première fois qu’Antoine Kombouaré se plaint de l’arbitrage. Souvenez-vous il y a quelques mois… après OGC Nice 1-1 FC Nantes, le coach des Canaris s’en était pris à Monsieur Letexier pour ne pas avoir sifflé penalty aux Nantais malgré une double-main niçoise dans leur surface de réparation. « Qu’il ne siffle pas ? Pas de soucis. Mais il ne peut pas me mentir. Moi, j’ai horreur de ça. Qu’il se trompe ? il n’y a pas de souci mais ne me raconte pas de bobards. J’ai horreur des menteurs. », avait-il déclaré. Des mots qui lui avaient ensuite coûté deux matches de suspension.