Maintenus ce samedi en Ligue 1 grâce à leur victoire contre Angers, les Canaris peuvent remercier leur coach, Pierre Aristouy, arrivé en « pompier de service » pour les 4 derniers matches de championnat. Anciennement sur le banc des U19 du club des bords de l’Erdre, Pierre Aristouy a été interrogé sur son avenir par le journal L’Equipe.
« Il y a cette problématique des diplômes »
L’entraîneur des Jaune-Et-Vert a d’abord été questionné à propos de son souhait (ou non) de rester à la tête de l’équipe première du FC Nantes.
« Je vais déjà rencontrer mes dirigeants. Je viens de passer quatre semaines épuisantes mais aussi très grisantes et valorisantes. J’ai ressenti la confiance de Franck (Kita) et du président, et ça, c’est très important. Après, il y a cette problématique des diplômes (il ne possède pas le BEPF). Pour durer à un tel poste, il faut avoir du monde autour de soi, la capacité de déléguer. Tout ça, il faut qu’on en parle. »
« Je ne serai jamais un problème pour le FCN »
Pierre Aristouy a ensuite traité de l’éventuelle possibilité de retourner coacher les U19 du club de la Cité des Ducs.
« Je l’ai déjà dit, je ne serai jamais un problème pour le FCN. J’ai adoré les six ans passés à la formation ici, j’ai adoré les quatre semaines épuisantes que je viens de vivre avec les pros, et maintenant il faut discuter de tout ça. Je ne suis pas non plus un béni-oui-oui. »
« On doit respecter l’histoire de notre club »
Il a par ailleurs abordé son envie de compléter au maximum le groupe pro par des jeunes de la formation, en cas de prolongation de sa part sur le banc nantais.
« Avant de parler de projet de jeu, j’ai déjà mon avis sur la question de la composition d’un effectif. Dans une saison classique comme la saison prochaine, dans un club comme le nôtre, on doit avoir 14-15, maximum 16 joueurs majeurs, les places restantes parmi les 22-23 membres de l’effectif doivent être pour les jeunes. La culture du FC Nantes passe par la formation. On n’est pas à Marseille ou dans d’autres clubs, on doit respecter l’histoire de notre club. Et l’histoire du FCN, c’est la volonté d’intégrer la formation à l’équipe pro. Je sais qu’il y a vingt ans, le FCN était souvent le premier choix de tous les jeunes de France et qu’aujourd’hui, beaucoup d’écuries investissent des moyens colossaux dans ce domaine. Mais l’histoire du FCN, ça reste quand même ça. »
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