Interrogé il y a 7 mois sur RMC Sport, Jérôme Rothen raconte la méthode Domenech appliquée en équipe de France.
Cours de Théâtre et cours de chant, Jérôme Rothen est revenu de son séjour en équipe de France avec de drôles de souvenir. Raymond Domenech avait mis en place des techniques originales pour unir l’équipe. Malheureusement, selon l’ancien joueur du PSG, ces techniques n’auront jamais réussi à souder l’équipe.
« C’était les Choristes ! Quand tu te retrouves comme un con avec un prof de chant qui te dit : Toi aiguë, Toi grave ! Ils ne savaient pas ou placer William Gallas » – Rothen
Selon Rothen, Domenech expliquait que si l’équipe arrivait à chanter en harmonie sur le terrain, elle serait également en harmonie en jouant ensemble au football.
La méthode Domenech sera-t-elle appliquée avec les Canaris ?
Il est vrai qu’on imagine mal Nicolas Pallois prendre des cours de chant avec Moses Simon mais rien n’est impossible avec l’ancien sélectionneur de l’équipe de France. Selon Jérôme Rothen, le plus inquiétant est que Raymond Domenech n’en faisait qu’à sa tête et « révolutionnait » même l’équipe de France.
Dans son intervention pour RMC Sport, il rappelait un souvenir après un France-Bosnie (1-1) à Rennes.
« Après ce match les clubs n’avaient pas le droit de nous rapatrier, il fallait retourner à l’hôtel. On finit de manger tous ensemble à 1h30 du matin. Et là, c’est debrief du match ! Les anciens champions du monde 98 n’en revenaient pas » – Rothen
Une heure de debrief originale qui n’avait pas convaincue Fabien Barthez à l’époque. Tous positionnés en demi-cercle, l’ancien champion du monde a été le premier interrogé sur son match. Jérôme Rothen évoque le gardien de l’équipe de France comme totalement surpris, « avec des grands yeux » et surtout évasif sur la question.
L’ancien joueur du PSG évoque alors un Raymond Domenech « dans la merde » puisque même les anciens de l’équipe de France ne voulait pas jouer le jeu. Il faut maintenant espérer pour les Canaris que ce nouvel entraîneur arrive à se faire respecter par ses joueurs.
Morgan L.