Vous vous souvenez forcément des temps additionnels dépassant les dix minutes en novembre et décembre 2021 lors de la Coupe du monde, dans le but de limiter l’antijeu et de favoriser le spectacle. Cette pratique se répète en cette Coupe du monde féminine.
Des temps additionnels à rallonge en L1 et L2
Dans un entretien accordé à l’AFP, Antony Gautier, directeur de l’arbitrage français, confirme cette volonté de rendre les matches de football français le plus fluide possible.
« Le temps perdu après la célébration d’un but sera récupéré dans le temps additionnel. C’est un élément important qui aura un impact sur la durée des rencontres, à l’instar de ce que nous avons pu voir à la Coupe du monde au Qatar en 2022 ou de ce que nous voyons actuellement à la Coupe du monde féminine en Australie et en Nouvelle-Zélande. […] Quand on a vu 13 minutes d’arrêts de jeu lors du match de l’équipe de France féminine contre le Panama au Mondial, ce sera possible d’avoir le même scénario en Ligue 1 ou en Ligue 2. »
9 minutes de temps additionnel hier en L2
Hier, dans le cadre de la première journée de Ligue 2, nous pouvions assister aux premiers temps additionnels dits « à rallonge » de la saison. Aucun d’eux n’a dépassé les dix minutes.
Les plus longs temps additionnels auront été accordés aux rencontres suivantes :
- AS Saint-Etienne – Grenoble : 9 minutes de temps additionnel (8 annoncées)
- Valenciennes – AJ Auxerre : 8 minutes de temps additionnel
- AC Ajaccio – Rodez : 8 minutes de temps additionnel (7 annoncées)
- Annecy – EA Guingamp : 8 minutes de temps additionnel (7 annoncées)