Censé être le remplaçant désigné de Pedro Chirivella ou Douglas Augusto la saison prochaine, Filip Krastev (22 ans) ne rejoindra finalement pas le FC Nantes cet été. D’après les informations de L’Equipe, ces représentants ont souhaité renégocier les conditions du prêt à la dernière minute, ce qui n’a évidemment pas été apprécié par les dirigeants nantais.
Le joueur lui, se voyait déjà à Nantes et avait d’ores-et-déjà posté un message d’adieu sur Instagram, avant de le supprimer très rapidement après le transfert avorté. Le voici.
« Je ne sais pas par où commencer… Je suis tellement reconnaissant d’avoir eu l’opportunité de jouer pour ce club incroyable, les mois ont passé si vite mais cette belle ville m’a fait sentir comme chez moi. Je tiens à remercier le conseil d’administration et le personnel d’entraîneurs de m’avoir aimé et de m’avoir donné cette chance, beaucoup d’amour à mes coéquipiers et merci pour le soutien pendant ces mois. Et aux fans… vous étiez incroyables et je ne t’oublierai jamais. J’espère avoir donné quelque chose de moi-même à ce club mais je suis sûr que ce club m’a beaucoup apporté. Bonne chance pour la saison prochaine et j’embrasse tous ceux qui ont fait partie de ce voyage ! »
Filip Krastev nam vorige week met een inmiddels verwijderd bericht op Instagram nog afscheid van PEC Zwolle. Een overgang naar het Franse FC Nantes ging daarna na aanvullende eisen van zijn zaakwaarnemer niet door. pic.twitter.com/0Xxx3eC74z
— ForzaPECZwolle (@ForzaPECZwolle) July 17, 2024
La réaction d’Antoine Kombouaré.
Doté d’une expérience certaine, Antoine Kombouaré (60 ans) est un homme direct, et ce, tant avec les médias et la presse qu’avec son groupe et de potentielles nouvelles recrues. C’est ainsi qu’il accorde beaucoup de confiance aux mots et à la parole donnée. Cette fois-ci, sur ce transfert, la confiance a été rompue. Il s’explique.
« Je ne rentre jamais là-dedans, mais je n’ai plus trop de patience. Dans le travail, je suis direct et vous me connaissez un peu. On fait les efforts, mais à un moment, c’est stop. Il y a des milliards de clubs. Il y a des centaines de joueurs. Ce n’est pas un souci. Cela fait partie des discussions, parfois ça marche et parfois non. […] On fonctionne comme cela quel que soit le joueur. Il faut être respectueux de l’institution et de la parole donnée. Pour moi, c’est essentiel. Je discute avec les joueurs, pas de question financière, mais je discute. On se dit des choses et une fois que l’on est d’accord, pour moi, le bout de papier, c’est secondaire. Il faut remettre un peu les choses à l’endroit. Il faut mettre des règles et les appliquer. La parole est importante à mes yeux. Si vous ne tenez pas parole, on passe à autre chose. La vie continue et elle est belle. »