Alors que le mercato d’hiver touche à sa fin et que le FC Nantes commence à s’activer, c’est l’occasion de revenir sur les meilleurs coups des canaris depuis 2000.
5- Papy Djilobodji
En décembre 2009, alors que Nantes est au fond de la classe en Ligue 2, un joueur évoluant en CFA attire l’attention de plusieurs clubs professionnels. Papy Djilobodji, qui évolue à l’US Sénart-Moissy décide de rejoindre les bords de l’Erdre. cinq cent mille euros plus tard, le voilà vêtu de jaune.
La suite est connue, il s’imposera dans la charnière centrale nantaise et sera l’un des principaux artisans de la remontée du FC Nantes dans l’élite à l’issu de la saison 2012-2013. Ses prestations ne baissant pas de qualités en Ligue 1, il attire plusieurs grands clubs européens. À l’été 2015, il traverse la Manche pour s’engager avec Chelsea.
Malheureusement pour lui, il n’y s’y imposera jamais et enchainera les expériences peu concluantes (Sunderland, Werder Brême, Guingamp et Dijon) avant de retrouver de la stabilité en Turquie au Gaziantep FK.
4-Alejandro Bedoya
Fraichement promu en Ligue 1, Nantes doit se renforcer au milieu de terrain. C’est alors qu’arrive Alejandro Bedoya, le meneur de jeu américain quitte la Suède et Helsingborgs contre huit cent mille euros. L’américain observera une courte période d’adaptation avant d’intégrer définitivement le onze type après son premier but contre Ajaccio lors de la dixième journée.
Outre son célèbre chant « I believe that we will win » qui a fait lever la tribune Loire plus d’une fois, Alejandro Bedoya marque les esprits grâce à son magnifique but face au PSG lors de la saison 2014-2015. Une frappe splendide qui se loge dans la lucarne de Sirigu. Alejandro Bedoya totalise quatorze buts agrémentés de cinq passes décisives en quatre-vingt seize matchs.
En 2016, il décide de repartir aux États-Unis, à Philadelphie, tout en jouant régulièrement pour la sélection américaine. Il joue encore aujourd’hui pour Philadelphia Union.
3- Filip Djordjevic
Arrivé en janvier 2008 en Loire-Atlantique via un prêt avec une option d’achat s’élevant à deux millions d’euros. En même temps que son compatriote Stefan Babovic ou « le Messi des Balkans », Filip Djordjevic, connaitra un destin opposé de celui de son compère serbe. Après deux saisons en dents de scie, Filip Djordjevic se fait une place à la pointe de l’attaque nantaise à l’aube de la saison 2010-2011. Mais à l’image du collectif, Djodjevic est bien trop irrégulier et peine à convaincre.
La saison 2012-2013 est celle de la confirmation, après une saison 2011-2012 prometteuse, il finit celle ci avec vingt buts au compteur, se plaçant ainsi second au classement des meilleurs buteurs de Ligue 2. L’attaquant natif de Belgrade ne s’arrête pas en si bon chemin, il continue d’être intraitable en Ligue 1 en inscrivant huit buts en treize matchs avant de finir la saison avec dix buts au total.
Cependant, la longue aventure de Djordjevic au FC Nantes s’est mal finie. Désireux de voir autre chose, il s’engage en cours de saison avec la Lazio Rome. Cette signature marqua le début des problèmes puisqu’il ne jouera presque plus jusqu’a la fin de la saison à cause d’une blessure au genou ainsi qu’un différend avec Michel Der Zakarian.
2- Viorel Moldovan
Lors de l’été 2000, Raynald Denoueix (entraîneur) accompagné de Robert Budzinski (directeur sportif) cherchent un nouvel attaquant pour pallier le départ d’Alain Caveglia. C’est alors que Robert Budzinski propose un attaquant roumain de 28 ans. Denoueix valide la piste de son directeur sportif, Viorel Moldovan quitte Fenerbahce pour trente millions de francs (soit cinq millions d’euros). Sa première saison sera la meilleure, une saison auréolée du titre de champion de France et couronnée par onze buts.
Cependant, le buteur roumain subit le changement de politique du club ainsi que la régression sportive qui en découle, il peine à flamber. Il conclue les saisons 2001-2002 et 2002-2003 en inscrivant respectivement cinq et quatre buts. À l’été 2003, il est prêté au Qatar pour six mois. À son retour, pour la deuxième partie de saison 2003-2004, il marche sur l’eau. Il marque onze buts en quatorze matchs dont un triplé contre Montpellier.
Viorel Moldovan réalise donc un baroud d’honneur de grande classe avant de définitivement quitter le FC Nantes pour rejoindre le Servette de Genève au terme de son contrat. L’attaquant international roumain totalise cinquante buts en quatre-vingt quatorze matchs sous les couleurs nantaise.
1- Diego Carlos
Arrivé à l’été 2016 pour remplacer numériquement Lorik Cana, Diego Carlos aura marqué le public nantais malgré le faible temps passé sur les bords de l’Erdre. Associé à Nicolas Pallois dès 2017, le brésilien a tout de suite montré sa qualité balle au pied et son jeu de tête de haut niveau. En plus de ses qualités techniques, les nantais se souviennent de son état d’esprit de guerrier. Comme en témoigne ce match à la Beaujoire en août 2017, où il avait fini le match avec le bras en écharpe.
Après trois saisons pleines, il était devenu impossible de retenir le roc brésilien à la Jonelière. Le FC Nantes a cédé Diego Carlos à Séville contre quinze millions d’euros alors qu’il était arrivé d’Estoril pour seulement un million trois cent mille euros en 2016.
La suite est un conte de fées pour Diego Carlos, vainqueur de la Ligue Europa en 2020 avec Séville, il est convoqué pour la première fois avec le Brésil en novembre 2020.
Hugo.B