AccueilActusMostafa Mohamed révèle pourquoi il célèbre ses buts comme un archer

Mostafa Mohamed révèle pourquoi il célèbre ses buts comme un archer

En interview pour le site officiel du FC Nantes, Mostafa Mohamed est revenu sur sa célébration réalisée après chaque but. Point rapide.

Mostafa Mohamed a inscrit huit buts toutes compétitions confondues avec le FC Nantes cette saison. Son premier, face à Toulouse le 28 août dernier, avait donné l’avantage aux Nantais (but du 2-1) et avait largement participé à la première victoire des Canaris en championnat cette saison.

« Ce premier but m’a fait du bien ! Marquer rapidement après mon arrivée, qui plus est à domicile, ça m’a permis de prendre confiance et surtout de gagner un peu plus la confiance des supporters et de l’entraîneur. En quelque sorte, je l’ai vécu comme une libération. J’aurais même pu en marquer un deuxième je pense, mais Moses Simon me l’a volé (rire)… »

Sur ses huit buts avec le FC Nantes, Mostafa Mohamed en a marqué deux de la tête face à Toulouse et l’Olympiakos (match retour). Depuis la saison 2016-2017, Transfermarkt comptabilise 15 buts de la tête pour l’Egyptien, toutes compétitions et tous clubs confondus. Il explique qu’il travaille beaucoup cet exercice afin d’en faire une réelle qualité offensive.

« C’est un don (il sourit). J’ai toujours aimé le jeu de tête, je le travaille aussi beaucoup. Lorsque le centre est bon, je me dois d’être présent à la réception pour m’imposer de la tête et tout faire pour marquer. »

Après chaque but, Mostafa Mohamed réalise une célébration bien particulière : celle d’un archer. Il révèle sur le site du FC Nantes d’où lui est venue cette idée.

« C’est une référence à Robert Lewandowski et Sergio Ramos, qui parfois ont célébré de cette façon-là. J’ai bien aimé et donc je m’en suis inspiré pour ma célébration. »

Récemment cette célébration avait été surtout mise en avant par Romelu Lukaku et Edinson Cavani. Ce dernier avait été plus « poétique » sur l’explication de ce geste.

« J’ai changé ma célébration plusieurs fois de temps en temps. Mais cette dernière vient du moment où vous commencez à grandir et où vous commencez à apprendre et à acquérir des connaissances sur des choses qui datent d’il y a longtemps. Cela vient en quelque sorte de notre population, de nos Uruguayens d’origine. Parce que je pense et je sens qu’à travers les différentes générations de ma famille, j’ai des racines qui remontent à cette époque. J’ai eu l’idée de pouvoir faire la célébration où je sors la flèche et la tire. C’est donc un peu l’histoire qui se cache derrière, ce qui explique l’idée du prénom de ma fille, India. »

Cette célébration lui avait même valu un carton jaune car il avait, sans volonté particulière, réalisé ce geste vers les tribunes. Il faudra donc que Mostafa Mohamed se contente de viser le ciel ou le sol avec ses flèches imaginaires.

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