L’arrivée de Filip Krastev (22 ans) avait été annoncée par tous les médias hexagonaux. Pourtant, sur le gong, le deal n’a pu se conclure. Si certains détails ont déjà été évoqués dans la presse, Antoine Kombouaré a mis les choses au clair ce jeudi : « On a failli, c’est bien le mot. C’est simple, on va schématiser. On est tombé d’accord avec Lommel sur le prêt du joueur, sur les montants. Le joueur est venu ici avec ses conseillers et finalement, les chiffres n’étaient plus les mêmes », débute le technicien du FC Nantes en conférence de presse.
« Il faut être respectueux de l’institution »
Doté d’une expérience certaine, Antoine Kombouaré (60 ans) est un homme direct, et ce, tant avec les médias et la presse qu’avec son groupe et de potentielles nouvelles recrues. C’est ainsi qu’il accorde beaucoup de confiance aux mots et à la parole donnée. Cette fois-ci, la confiance a été rompue :
« Je ne rentre jamais là-dedans, mais je n’ai plus trop de patience. Dans le travail, je suis direct et vous me connaissez un peu. On fait les efforts, mais à un moment, c’est stop. Il y a des milliards de clubs. Il y a des centaines de joueurs. Ce n’est pas un souci. Cela fait partie des discussions, parfois ça marche et parfois non. […] On fonctionne comme cela quel que soit le joueur. Il faut être respectueux de l’institution et de la parole donnée. Pour moi, c’est essentiel. Je discute avec les joueurs, pas de question financière, mais je discute. On se dit des choses et une fois que l’on est d’accord, pour moi, le bout de papier, c’est secondaire. Il faut remettre un peu les choses à l’endroit. Il faut mettre des règles et les appliquer. La parole est importante à mes yeux. Si vous ne tenez pas parole, on passe à autre chose. La vie continue et elle est belle. »
Les choses sont claires. Qui s’y frotte, s’y pique. Défendre les couleurs du FC Nantes, il faut le mériter.