Victoire ! Quel soulagement pour l’équipe de France ce lundi, parvenue à s’extirper d’une rencontre piégeuse face à la Belgique pour empocher une qualification logique en quarts de finale. Longtemps neutralisée, la faute à une défense regroupée, elle a pu compter sur la malice, et la chance, de Randal Kolo-Muani pour trouver la faille. Ce dernier, homme providentiel, a provoqué le but contre son camp de Vertonghen (85′), une réalisation salvatrice synonyme de succès (1-0). Au coup de sifflet final, l’ancien Nantais avait le sourire aux lèvres : « Je pense qu’on peut enfin souffler parce que c’était un match difficile. Je pense que l’équipe a fait un gros match. On peut être fier », débute-t-il en premier lieu en zone mixte.
C’est dans un second temps qu’il analyse la partie précédemment disputée : « On a marqué aujourd’hui (rires). On est content, le plus important est de continuer comme ça. On a su se créer pas mal d’occasions, même si elles n’étaient pas toutes cadrées. Il faut que l’on arrive à prendre notre temps. On n’a pas un blocage, mais je pense que l’on se précipite trop dans le dernier geste. Il faut garder notre sang-froid, notre calme, pour pouvoir enfin concrétiser nos opportunités. On avait pas mal le ballon, mais on n’arrivait pas à concrétiser nos occasions. A la pause, il (Didier Deschamps) nous a dit de rectifier le tir. On n’a pas forcément réussi à le faire, mais on avait cette envie et même si ce n’est pas rentré on a essayé de nous calmer », poursuit Randal Kolo-Muani, conscient que l’équipe de France pêche trop sur le plan offensif depuis le début de la compétition.
En bon buteur, il finit évidemment par décrire son but : « J’avais l’idée de frapper, elle est contrée et va au fond. Je suis très content. Que ce soit un CSC ou un but, peu importe. On gagne et c’est ça le plus important. […] Je devais continuer le travail de Marcus (Thuram) lorsque je suis rentrée. Trouver la profondeur, essayer de couper les lignes avec le 6 et ne pas trop sortir sur les défenseurs centraux. J’ai essayé de bien le faire. Je suis content, lance RKM dans des propos relayés par L’Equipe. La plus grosse réussite est d’être resté costaud défensivement. On est solide et je pense que c’est la clé, c’est le début de la réussite. Si on ne prend jamais de but, c’est sur que l’on parviendra à avancer », conclut-il, attendant désormais de connaître l’identité de son futur adversaire : le Portugal ou la Slovénie.