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Pierre Ménès entendu au tribunal pour une affaire lors de PSG – FC Nantes en novembre 2021

Le procès de Pierre Ménès s'est ouvert ce mercredi. Il est jugé pour trois affaires, dont une lors du match PSG - FC Nantes en novembre 2021.

Le procès de l’ancien chroniqueur de Canal + Pierre Ménès s’est ouvert ce mercredi. Il est jugé pour des faits d’agression et d’attouchement sexuel lors de la rencontre au Parc des Princes entre le PSG et le FC Nantes en novembre 2021 ainsi que dans un magasin Nike en 2018.

Pour rappel, il avait été licencié de la chaîne Canal + à la suite d’un documentaire sur le sexisme au sein de la rédaction. Néanmoins, il n’était pas jugé pour cette affaire.

En ce qui concerne l’affaire du PSG – Nantes de 2021, il était accusé d’avoir agressé sexuellement une hôtesse à la poitrine et au ventre. Cependant, elle n’avait pas voulu porter plainte.

Lors du procès , le président de la séance précise que les faits se sont déroulés pendant la mi-temps. De plus, lors de son audition, l’hôtesse explique s’occuper d’un client lors des faits. Elle précise avoir senti qu’une main la touchait de la poitrine droite jusqu’à son ventre. Enfin, elle ajoutera avoir reconnu le chroniqueur : « Je n’ai pas vu tout de suite qui c’était, je suis restée figée. J’ai regardé qui m’avait touché et j’ai reconnu Pierre Ménès par sa corpulence et son visage, aucun doute que ce soit lui l’auteur de ce geste, il n’y avait que lui. »

Par ailleurs, un agent de sécurité s’est également exprimé à la barre décrivant l’ancien chroniqueur comme soucieux au moment où il l’a aperçu. Pierre Ménès s’est défendu en expliquant avoir été informé de cette affaire par des journalistes et qu’il a tout de suite pensé a un coup monté.

De plus, concernant des regards insistants relatés par un vigile présent au Parc des Princes ce soir-là, il a répondu : « Je note avec intérêt que je n’ai pas le droit de m’arrêter alors que j’avais des douleurs horribles au genou avec le regard dans le vague ». Il poursuit à propos du quelconque intérêt qu’il aurait eu à fixer cette hôtesse : « Comment savoir si elle était belle ou non ? Elles étaient toutes masquées et en tailleur noir. »

À noter également qu’aucune des trois plaignantes ne s’est présentée à l’audience ce matin. Enfin, la procureure en charge de procès requiert 8 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende, ainsi que la privatisation de ses droits d’éligibilités puis son inscription au FIJAIS (fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes).


Néanmoins, le président de la séance a proposé de mettre la décision en délibéré au 19 avril prochain à 9h.

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